dimanche 12 avril 2015

Roc Trespouzien 2015

Me voilà de retour à Cahors pour ma seconde participation au Roc Trespouzien, cette année c’est l’hécatombe dans le groupe entre les problèmes de santé, le boulot et les problèmes personnels je suis seul en compagnie de Mary et Jean-Marc toujours au rendez-vous, de leur côté leurs amis toulousains ont déclinés le rendez-vous faute de nounous. Nous serons donc trois.
Pour ma part se sera un révélateur de mon état de forme, j’ai moitié moins roulé que l’année dernière à cause du boulot et d’une cruralgie qui me pourrie la vie depuis le mois de février. Seul avantage cette année, j’ai troqué mon Nerve de 12kg500 pour mon Lux CF à 10kg700 utilisé sur la Granit’montana
Ce genre de balade commence toujours par un petit resto la veille au soir, ça sera le Bergougnou comme l’année dernière, un menu de qualité au prix serré et une bonne bouteille,  Mary et JM avalerons leur repas à une vitesse vertigineuse, faut dire qu’ils sont arrivés en début d’après-midi et fidèle à leurs  habitudes  ont été se dérouiller les jambes avec pas grand-chose dans le ventre, en reprenant une partie de la trace du Roc Cadurcien   900 de D+ en une trentaine de kilomètres.  Après ce repas, nous rentrons à notre hôtel et nous nous donnons rendez-vous aux inscriptions vers 7h30 pour un décollage à 8h00.
Je mets le réveil à 6h00, pour charger la voiture avant d’aller déjeuner, j’arrive à 6h30 au P’tit dej  la salle est déjà bien remplie,  il y a une compétition de Gym et l’hôtel est quasiment plein. Ca va durer un peu plus que prévu, heureusement j’avais payé la veille. 7h10 je démarre, à peine partie un sms de Mary, « on est sur place depuis 10mn » Oupss, il me faut 20 mn pour rejoindre Trespoux depuis Cahors. Arrivé au parking 7h35, je finis de m’habiller, vérifie le vélo et me voilà partie aux inscriptions. Mary et JM m’attendent en papotant avec quelques connaissances, je rempli le bulletin,  et prend ma plaque après avoir lâché un petit billet de 10€.
Départ,  le ciel est dégagé, un peu frais, mais la journée s’annonce magnifique. Nous partons avec 4 gars de Lardy ,  le départ est différent cette année, on plonge directement dans une combe, pour attaquer notre premier single tournicotant autour des arbres, la température est fraiche aux alentours de 5°, et aucun raidar pour l’instant, ça laisse le temps à l’organisme de monter en température.
Dès les premiers tourniquets, j’enquille derrière les gars de Lardy ,  JM et Mary préférant rouler plus cool, Mary doit retrouver  confiance en elle après ces chutes et ses problèmes de dos (bienvenue au club).  En ce début de parcours le rythme est bon mais tout va bien, le cardio ne sait pas envoler, normale JP n’est pas là, pas de mal au dos, ni aux jambes. Un des gars de Lardy bouchonne un peu, il est en surrégime, un énième pif paf entre les arbres lui sera fatal, il finira sa course dans un arbre en tapant assez fort, mais se relèvera sans bobo.


Les singles s’enchaînent entrecoupés de quelques petites grimpettes sur les coteaux pour trouver des traces venus d’ailleurs, devers à gogo et pierres fuyantes sont aux programmes de cette matinée, Magnifique.











et les petits éboulis (ancien mur de pierres) qui font la spécificité de la région,  des singles tracés uniquement pour le Roc, nous roulons sur des traces quasiment invisibles, l'épais tapis de feuilles recouvrant des cailloux fuyants rendant certains secteur assez éprouvant.







Grosse pensée à ce moment-là pour tous les copains (Bast, JP, Seb, Benoit, Alain) présents l’année dernière).
  photos souvenir 2014

Tout va bien, à part peut-être ma fourche SID XX WC qui sort de révision et qui ne marche pas bien,  on dirait une Fox Teralogic. Au gré d’un petit virage en devers insignifiant, ma roue avant se dérobe sur les cailloux fuyant et me projette sur un arbre qui vient de traverser la trace, un pète au casque,  encore un, et deux doigts amoché à la main gauche, je vais pisser le sang jusqu’au premier ravito. Comme dirais JP, ca me rappel quelque chose :)
Au bout de 18 klm, j’arrive au premier ravito, on est une vingtaine, jusqu’à présent les sensations sont bonnes à part ma main ensanglanté. Je vais voir l’organisation et leur demande si ils ont une trousse médicale,  réponse positive, l’année dernière je m’étais éclaté le genou et ils n’avaient rien prévus, je l’avais signalé et cette année l’organisation a prévu une trousse (Bravo) mais en plus, cerise sur le gâteau une jeune élève  infirmière EXTREMENT charmante s’occupera de mes petits bobos  avec un large sourire……..
Après 15mn d’arrêt pour me soigner, manger et vérifier la fourche (je ne comprends rien, qu’es qua foutu le mécano ?!!), je ne vois toujours pas JM et Mary arriver, diantre que font-ils ?  Arrive Yves un autre blogger fou et ces potes toulousains, je le salut et lui demande si il les a croisé, il me dit que oui et qu’ils ne devraient pas tarder, j’attends encore quelques minutes mais rien, je décide donc repartir. Sur cette seconde partie nous roulons sur des parties empruntées l’année dernières sur les singles en balcon avec tous les murets à passer,  quelques belles descentes vont venir entrecouper ces singles tantôt du type pierriers fuyant sur collines arides, tantôt en plongeant vers le fond des combes en slalomant entre les arbres (nouveau) sur un terrain terreux mais toujours aussi sec. Même si la fourche ne marche pas nikel tout passe les doigts dans le nez.
Aux alentours du 35eme kilomètres les choses vont se gâter, après une énième grimpette à flanc de colline, la température a bien montée, mais aucun coup de chaud ressenti,  mon cardiaque va littéralement péter,  mes pulses dépassent les 190, et ça cogne un peu dans ma poitrine,  en cinq minutes je suis passé du « tout est sous contrôle »  à « y a danger » impossible de passer les quelques petits raidillons qui se présenterons à moi, ça sera mode Pedibus. Double effet kissCool  un mal de jambe me scotche sur place,  des gars du 40/50  me redoublent sans que je sois capable de les suivre. Le moral en prend un coup et la perspective de la granit’ 2015 s’assombrie, comme rien n’arrive seul, un craquement se fait entendre, mon boitier de pédalier est en train de rendre l’âme, j’aurais dû le changer celui –là. Arrivé au second ravito après 38klm , je me pose, le cardiaque est retombé, je m’alimente et regarde la possibilité d’écourter. J’enchaine sur 15 jours intensifs et je n’ai pas envie de prendre de risque, surtout que je suis seul et je dois reprendre la route vers le pays Varois.  Après 10mn d’arrêt  toujours pas de Mary ni de JM, je repars avec un groupe qui parlent également de finir sur le 50.  Je me joins à eux,  le cardio est  stable et je recommence à pouvoir grimper, sauf quand les raidars  sont bien pentus, j’ai mal aux jambes rien à faire,  je  profite quand même des quelques derniers singles et traces en balcons et des deux ou trois descentes ou je vais lâcher mes acolytes du moment. L’arrivés approche le boitier craque de plus en plus, le cœur est stable mais les jambes sont molles, j’ai bien fait de ne pas insister sur le 63 Klm.
Retour sur Trespoux, je file remercier l’organisation pour ces magnifiques traces, pour la trousse de secours aux ravito. Je rejoins le parking, me lave un peu et repart  vers le Var sans attendre en laissant Mary et JM finir leur parcours.
Résultat : Un 63 klm écourté en 52 klm pour 1300m de D+,  j’ai bien aimé le début de cette édition avec les singles dans les combes, toutes les descentes passées sur le vélo,  beaucoup de plaisirs malgré mais petits soucis
Souhait pour le Roc 2016 : un Mixte de 2014 et 2015, avec tous les potes  

Un petit lien vers une superbe vidéo des voisins de "Cours VTT"

Remerciement à l’organisation, au top,  et des parcours ludo-technique pile-poils 

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