Me voilà de retour à Cahors pour ma seconde participation au
Roc Trespouzien, cette année c’est l’hécatombe dans le groupe entre les
problèmes de santé, le boulot et les problèmes personnels je suis seul en compagnie
de Mary et Jean-Marc toujours au rendez-vous, de leur côté leurs amis
toulousains ont déclinés le rendez-vous faute de nounous. Nous serons donc
trois.
Pour ma part se sera un révélateur de mon état de forme, j’ai
moitié moins roulé que l’année dernière à cause du boulot et d’une cruralgie
qui me pourrie la vie depuis le mois de février. Seul avantage cette année, j’ai
troqué mon Nerve de 12kg500 pour mon Lux CF à 10kg700 utilisé sur la Granit’montana
Ce genre de balade commence toujours par un petit resto la
veille au soir, ça sera le Bergougnou comme l’année dernière, un menu de
qualité au prix serré et une bonne bouteille, Mary et JM avalerons leur repas à une vitesse vertigineuse,
faut dire qu’ils sont arrivés en début d’après-midi et fidèle à leurs habitudes ont été se dérouiller les jambes avec pas grand-chose
dans le ventre, en reprenant une partie de la trace du Roc Cadurcien 900 de
D+ en une trentaine de kilomètres. Après
ce repas, nous rentrons à notre hôtel et nous nous donnons rendez-vous aux
inscriptions vers 7h30 pour un décollage à 8h00.
Je mets le réveil à 6h00, pour charger la voiture avant d’aller
déjeuner, j’arrive à 6h30 au P’tit dej
la salle est déjà bien remplie,
il y a une compétition de Gym et l’hôtel est quasiment plein. Ca va
durer un peu plus que prévu, heureusement j’avais payé la veille. 7h10 je
démarre, à peine partie un sms de Mary, « on est sur place depuis 10mn »
Oupss, il me faut 20 mn pour rejoindre Trespoux depuis Cahors. Arrivé au
parking 7h35, je finis de m’habiller, vérifie le vélo et me voilà partie aux inscriptions.
Mary et JM m’attendent en papotant avec quelques connaissances, je rempli le
bulletin, et prend ma plaque après avoir
lâché un petit billet de 10€.
Départ, le ciel est
dégagé, un peu frais, mais la journée s’annonce magnifique. Nous partons avec 4
gars de Lardy , le départ est différent
cette année, on plonge directement dans une combe, pour attaquer notre premier
single tournicotant autour des arbres, la température est fraiche aux alentours
de 5°, et aucun raidar pour l’instant, ça laisse le temps à l’organisme de
monter en température.
Dès les premiers tourniquets, j’enquille derrière les gars
de Lardy , JM et Mary préférant rouler
plus cool, Mary doit retrouver confiance
en elle après ces chutes et ses problèmes de dos (bienvenue au club). En ce début de parcours le rythme est bon
mais tout va bien, le cardio ne sait pas envoler, normale JP n’est pas là, pas
de mal au dos, ni aux jambes. Un des gars de Lardy bouchonne un peu, il est en surrégime, un énième pif paf entre les arbres lui sera fatal, il finira sa course dans un arbre en tapant assez fort, mais se relèvera sans bobo.
Les singles s’enchaînent entrecoupés de quelques petites grimpettes sur les coteaux pour trouver des traces venus d’ailleurs, devers à gogo et pierres fuyantes sont aux programmes de cette matinée, Magnifique.
et les petits éboulis (ancien mur de pierres) qui font la spécificité de la région, des singles tracés uniquement pour le Roc, nous roulons sur des traces quasiment invisibles, l'épais tapis de feuilles recouvrant des cailloux fuyants rendant certains secteur assez éprouvant.
Grosse pensée à ce moment-là pour tous les copains (Bast, JP, Seb, Benoit, Alain) présents l’année dernière).
photos souvenir 2014
Tout va bien, à part peut-être ma fourche SID XX WC qui sort de révision et qui ne marche pas bien, on dirait une Fox Teralogic. Au gré d’un petit virage en devers insignifiant, ma roue avant se dérobe sur les cailloux fuyant et me projette sur un arbre qui vient de traverser la trace, un pète au casque, encore un, et deux doigts amoché à la main gauche, je vais pisser le sang jusqu’au premier ravito. Comme dirais JP, ca me rappel quelque chose :)
Les singles s’enchaînent entrecoupés de quelques petites grimpettes sur les coteaux pour trouver des traces venus d’ailleurs, devers à gogo et pierres fuyantes sont aux programmes de cette matinée, Magnifique.
et les petits éboulis (ancien mur de pierres) qui font la spécificité de la région, des singles tracés uniquement pour le Roc, nous roulons sur des traces quasiment invisibles, l'épais tapis de feuilles recouvrant des cailloux fuyants rendant certains secteur assez éprouvant.
Grosse pensée à ce moment-là pour tous les copains (Bast, JP, Seb, Benoit, Alain) présents l’année dernière).
photos souvenir 2014
Tout va bien, à part peut-être ma fourche SID XX WC qui sort de révision et qui ne marche pas bien, on dirait une Fox Teralogic. Au gré d’un petit virage en devers insignifiant, ma roue avant se dérobe sur les cailloux fuyant et me projette sur un arbre qui vient de traverser la trace, un pète au casque, encore un, et deux doigts amoché à la main gauche, je vais pisser le sang jusqu’au premier ravito. Comme dirais JP, ca me rappel quelque chose :)
Au bout de 18 klm, j’arrive au premier ravito, on est une
vingtaine, jusqu’à présent les sensations sont bonnes à part ma main ensanglanté.
Je vais voir l’organisation et leur demande si ils ont une trousse
médicale, réponse positive, l’année
dernière je m’étais éclaté le genou et ils n’avaient rien prévus, je l’avais
signalé et cette année l’organisation a prévu une trousse (Bravo) mais en plus,
cerise sur le gâteau une jeune élève infirmière EXTREMENT charmante s’occupera de
mes petits bobos avec un large sourire……..
Après 15mn d’arrêt pour me soigner, manger et vérifier la
fourche (je ne comprends rien, qu’es qua foutu le mécano ?!!), je ne vois
toujours pas JM et Mary arriver, diantre que font-ils ? Arrive Yves un autre blogger fou et ces potes
toulousains, je le salut et lui demande si il les a croisé, il me dit que oui
et qu’ils ne devraient pas tarder, j’attends encore quelques minutes mais rien,
je décide donc repartir. Sur cette seconde partie nous roulons sur des parties
empruntées l’année dernières sur les singles en balcon avec tous les murets à
passer, quelques belles descentes vont venir
entrecouper ces singles tantôt du type pierriers fuyant sur collines arides, tantôt
en plongeant vers le fond des combes en slalomant entre les arbres (nouveau) sur
un terrain terreux mais toujours aussi sec. Même si la fourche ne marche pas
nikel tout passe les doigts dans le nez.
Aux alentours du 35eme kilomètres les choses vont se gâter,
après une énième grimpette à flanc de colline, la température a bien montée,
mais aucun coup de chaud ressenti, mon
cardiaque va littéralement péter, mes pulses dépassent les 190, et ça cogne un peu dans ma poitrine, en cinq minutes je suis passé du « tout
est sous contrôle » à « y a
danger » impossible de passer les quelques petits raidillons qui se
présenterons à moi, ça sera mode Pedibus. Double effet kissCool un mal de jambe me scotche sur place, des gars du 40/50 me redoublent sans que je sois capable de les
suivre. Le moral en prend un coup et la perspective de la granit’ 2015 s’assombrie,
comme rien n’arrive seul, un craquement se fait entendre, mon boitier de
pédalier est en train de rendre l’âme, j’aurais dû le changer celui –là. Arrivé au second ravito après 38klm , je me pose, le
cardiaque est retombé, je m’alimente et regarde la possibilité d’écourter. J’enchaine
sur 15 jours intensifs et je n’ai pas envie de prendre de risque, surtout que
je suis seul et je dois reprendre la route vers le pays Varois. Après 10mn d’arrêt toujours pas de Mary ni de JM, je repars avec
un groupe qui parlent également de finir sur le 50. Je me joins à eux, le cardio est
stable et je recommence à pouvoir grimper, sauf quand les raidars sont bien pentus, j’ai mal aux jambes rien à
faire, je profite quand même des quelques derniers singles
et traces en balcons et des deux ou trois descentes ou je vais lâcher mes acolytes
du moment. L’arrivés approche le boitier craque de plus en plus, le cœur est
stable mais les jambes sont molles, j’ai bien fait de ne pas insister sur le 63
Klm.
Retour sur Trespoux, je file remercier l’organisation
pour ces magnifiques traces, pour la trousse de secours aux ravito. Je rejoins
le parking, me lave un peu et repart vers le Var sans attendre en laissant Mary
et JM finir leur parcours.
Résultat : Un 63 klm écourté en 52 klm pour 1300m de D+, j’ai bien aimé le début de cette édition avec
les singles dans les combes, toutes les descentes passées sur le vélo, beaucoup de plaisirs malgré mais petits soucis
Souhait pour le Roc 2016 : un Mixte de 2014 et 2015,
avec tous les potes
Un petit lien vers une superbe vidéo des voisins de "Cours VTT"
Remerciement à l’organisation, au top, et des parcours ludo-technique pile-poils
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