dimanche 31 mai 2015

Les Démons de Guéret

Après des retours plus que positifs sur l'épreuve en 2014, JP  avait coché ce raid sur son calendrier, en pleine négociation avec madame j’avais un peu tardé à lui confirmer ma présence, mais l’occasion de découvrir une « mini Garnit » à 15 jours de l’échéance était trop belle.  Malheureusement la team KHS à bien du mal à regrouper ces membres depuis cet hiver, nous serons donc deux. Départ samedi à 19h30, après un repas de  fête des mères avancé d’une journée. Nous arrivons au Campanile de Guéret vers 22h45 ou  JM et Mary dorment déjà d’un sommeil réparateur.  On décharge la voiture, une petite douche et au lit.
Au réveil  le temps à l’air de tenir ces promesses temps variable sans précipitation. Rendez-vous 7h00 au petit déj, comme d’habitude j’ai du mal à manger, alors que JP s’enfile crêpe et salaison en prévision d’une journée qui s’annonce plus tendue que prévu. En effet la trace récupérée par JM auprès des organisateurs annonce 2800 de D+ au lieu des 2200 annoncé, ?!!!!    nous discutons avec des gars de Bordeaux qui participent également à l'épreuve et cette nouvelle ne les rassurent pas forcement.  JM nous avais annoncé une première partie roulante, mais connaissant son niveau, le doute s’était immiscé dans notre subconscient et le choix du plateau de 30 avait fait débat dans la semaine et pendant le trajet. 
Nous arrivons à la Chapelle-Taillefer  vers 8h00, déjà quelques voitures et pas de parking il faut se garer à l’arrache en bord de route.  Le lieu de départ se situe à l’intérieur du camping dans une ambiance champêtre bien sympa, seul bémol  ça se bouscule aux inscriptions du 70klm, pas de file pour les pré-inscrits  (pas cool), le départ va être retardé pour laisser le temps à tous les raideurs du 70 de s’inscrire. Comme déjà vue dans le sud,  le départ se fait groupé derrière un quad, les gars d’Ambazac sont aux avants postes avec JM, qui a un ticket de sortie de Mary, à la sortie du bourg  le quad accélère et s’écarte, pour laisser filer les pointures. Nous restons groupés , le début est tranquillou,  une montée assez longue sans trop de D+ nous permet de monter en température.

JP a enclenché le mode Raid, pas de problème sur ces sentiers  vallonnés, quelques pentes un peu plus marqués commencent a égayer le parcours, mais pas de problème de braquet pour l’instant. Dans les descentes Mary est un peu stressée surtout avec la présence d'autres vététistes, dommage parce que dans les montés elle tient ça place. Dans les raidars, dès que le pourcentage augmente,  JP rencontre des problèmes de saut de chaîne (neuve et K7 fatiguée), il va traîner ce problème jusqu'au bout, pour moi se sera un indicateur du pourcentage de la pente, cette alarme m'indique que l'on multiplie les raidillons, je suis déjà passé plusieurs fois sur le 42 et je sens bien que ça va pas être mon jour.  Arrivé au premier ravito klm 21, on se restaure un peu en attendant Mary qui a finie par lâcher au grès des descentes un peu plus cassantes. Elle se plaint d’un amortisseur arrière un peu trop gonflé (beaucoup), sa tabasse et cela ne l’aide pas dans les descentes rapides (pas sympa JM). Elle tente de le dégonfler,  on arrivera à la dissuader de ne pas trop insister, quelle mauvaise idée.  Nous repartons ensemble,  le parcours est ludique, varié, du single entre les arbres, des descentes rapides sur des terrains durs plus ou moins cassant ou tout en touché comme à la Granit sans le côté technique avec un petit plus, des passages de guets et de petits secteurs bien gras, histoire de nous pourrir un peu les vélos.  A partir du kilomètre 35, le terrain va devenir plus accidenté et les pentes vont devenir bien plus raides,  je commence à souffrir avec le 30, j’ai mal aux jambes (pas bon signe avec aussi peu de klm),  JP me décroche,  je préfère gérer ce moment faible (qui va durer). Arrive ‘la difficulté de la journée ‘, une descente très pentue tournicotant entre les cailloux (Granit Approved) finissant par une trace en fort dévers déjà bien entamée par les concurrents précédents, je vais d’éclipser 3 fois sur cette descente,  "chaud patate" celle-là alors que jusqu’à présent tout était passé sur le vélo .


S'en  suit un enchaînement  de bosses que je vais monter sur le 30x42 et avec mal aux jambes, sur certaines je devrais passer sur le 36 voir 32, ajouter l’impossibilité de donnée du rythme sur les parties plus roulantes,  et apparaissent des frustrations qui commencent à  me taper sur le moral, et des pensées négatives en vue de la Granit, heureusement  que le parcours proposé est un véritable régal.
 J’arrive au second ravito, dans le parc aux loups de Chabrières (sympa), JP a déjà attaqué le salé,  on prend quelques photos en attendant Mary, qui arrive pour se jeter sur quelques victuailles avant de repartir.  Mon mal de jambes associé à un état de fatigue inhabituel  (syndrome de la Vicking ?!!) me mettent le doute sur le bien fondée de faire la boucle spécifique annoncée « hard » du ravito 3. 






Nous repartons, le parcours est maintenant bien proche d’une Granit avec quelques faux plats quand même, autant dire que dans les raidars je suis pas à la fête, j’arrive tout juste à m’accrocher à Mary alors que JP va nous distancer à la faveur  d’un raidillon bien marqué que je vais finir à pied.







  C’est à ce moment que l’on va rattraper Valou (sur la photo) pour le grand plaisir de Mary toujours aussi expressive, étrangement seule, elle a zappée un secteur, on embraye donc à trois, JP ayant filé.  Vu l’état de forme et le bon niveau des filles je décide de rester avec elles. Mary mène le train, mais mettez deux copines ensembles et là le bouton « papotage » est sur ON,  et notre Mary nous loupe une bifurcation, 2/3 mn de perdu pour  les récupérer.  






Le parcours enchaîne les supers secteurs, single à gogo, descentes granitesques qui mettent à mal la confiance des filles, je tente de prodiguer à Mary quelques conseils pour lui faire reprendre confiance dans ces descentes techniques. Une descente de talus très pentu  d’une vingtaine de mètres avec cassure va être passer par Mary d’un trait et sans hésitation (bravo Mary). 




Ravito 3,  dois-je couper pour éviter une sur-fatigue avant la granit ou dépasser mon mal ?  Après avoir joué le coach technique avec Mary, sait-elle maintenant qui se trouve dans la peau du coach mental,  et elle a du taf avec moi et aussi avec Valou qui ne se sent pas d’attaque pour faire la boucle annoncée « hard », sur le coup arrive Lolo surpris de voir Valou avec nous !! il est sujet aux crampes et il hésite également à faire cette boucle qui doit nous mener au puy de Gaudy (altitudes 651m). Au final tout le monde va suivre, « non Mary pas sur la tête, pas sur la tête »  convaincante la guerrière.  
Nous voilà engagés,  effectivement sa monte, se sera mode pédibus sur les parties très pentues, arrivé au sommet après c’être employé dans deux grimpettes assez longues et un portage. Pose photo et on repart sans traîner, attaqués par des taons hostiles.  Retour sur le ravito 3,  avec lolo on va se faire les descentes en lâchant les freins, laissant les filles entre elles, on a un niveau très proche, les trajectoires sont  fluides et pourtant on envoi du grain, quel pied ces virages relevés. Reconstitution du groupe, on papote avec les organisateurs qui  ferment le 50klm avant de repartir,  un petit coup de cul avant un portage ou je vais aider les filles à hisser le vélo en haut du talus, on fera les premiers kilomètres regroupés avant de lâcher ces demoiselles au grès des descentes, en monté nos gazelles lâchent rien, moi j’ai toujours mal aux jambes mais le morale est meilleurs, Lolo met du braquet pour éviter les crampes ?!!  (Méthode JP également). 
La fin est annoncée descendante,  décidément des "drôles" ces démons,  on enchaîne les montés pour se faire mal aux jambes, et les descentes pour le plaisir, on y retrouve toujours ces passages de guet pour nous rafraîchir les guibolles, ou encore ces petites  zones de boues vicieuses,  qui vous plantent le vélo en bas d’un petit raidar,  que dire de ce single bien technique et pas très roulant longeant un petit court d’eau enterré au fond d’un bois de pins, qui finit par vous rappeler votre état de forme.  
Dernière grimpette avant de redescendre sur La Chapelle-Taillefer,  après m'avoir laché je retrouve lolo assis sur un banc qui attend les filles,  l’arrivé est toute proche je décide de continuer, 200m de route avant  de plongée dans le parking ou a été installé un escargot ?!!  suivi d’une mini zone de trial avant l’entrée du camping, terme de ce raid.

Je retrouve JP attablé avec Jean-Marc, je file laver le vélo avant de récupérer mon repas creusois, arrive Mary, Valou et Lolo, qui nous rejoignent pour une pause restauration avant de repartir,  quelques palabres, photos et on se quitte avec plein de bons souvenirs en tête.







Les stat : 66 Klm (au lieu de 74) en 5h36 avec 2299 de D+ moyenne 11,8klm,  temps total 7h35, à cause d’un paramétrage de mon Garmin en mode « intelligent » dédié à la route, les seuls données fiables sont le D+ et le temps total
Remerciements  aux organisateurs pour la qualité du parcours « ON AIME », le balisage parfait, les ravitos bien fournis, les sourires et la bonne humeur chez les Démons et sa c’est vue sur les visages des participants. Super raid à consommer sans modération pour ceux qui aiment le vrais VTT.
Remerciement à Mary pour m’avoir forcé à continuer (et pour les photos)

Epilogue : Que de questions à 15 jours de la Granit, ce mal aux  jambes qui arrive au bout de quelques kilomètres  et qui se double d’un état de fatigue générale, ce problème ce répète cycliquement ces derniers mois. Mardi,  séance de récupération sur mon HT, je n’ai pas l’impression d’avoir fait un raid de 70klm avec 2400 de D+, normale j’ai toujours roulé en retrait.
- Surentrainement ?   Pas plus chargé que l’année dernière et je devrais être dans un pic de forme
- Fatigues ?   Manque un peu de sommeil dans la semaine, mais pas de quoi me mettre à plat
- Déficits alimentaires ?  je me complémentes et les examens en mars étaient OK.

Prochaine épisode : La Granit’Montana Ultime (je croise les doigts et je vais allumer un cierge)  


dimanche 17 mai 2015

La Lyricantoise 2015

Reprise du VTT prévu de longue date, un des must d’Ile de-France, une gavade  de singles, concoctée  par nos amis « Les Blaireaux »  amoureux du pure VTT et  basés  dans  la jolie bourgade de Larchant (77), plus connu pour son église Saint-Mathurin.
Après l’annulation de la Garennoise, JP revient aux affaires et confirme sa participation, Bruno un peu juste pour les grosses sorties routes aux programmes de son club s’inscrit dans la semaine et Seb répond présent, puisque inscrit depuis un petit moment.  Le samedi JP fixe l’heure de rendez-vous à 8h00, houpss,  je pensais plutôt à 7H30 sur le vélo, je relance par mail pour modifier l’horaire, mais mon JP n’adhère pas, en plus Bruno et Seb ont validés le rendez-vous à 8h00.
Mon problème, est que ma femme travaille un Week-end sur deux, et lorsqu’elle est de congés on reçoit la petite famille et toutes mes sorties un peu spéciales tombent sur les mêmes Week-end, Grrrr
En plus Je suis en négociation pour les démons de Guéret,  et ce n’est pas gagné car en plus de tomber sur son week-end de congés, ça tombe également sur la fête des mères, on n’est pas aidé !!!  Ayant promis d’être rentré pour 13h00 et ayant fait le parcours en 2014 en 4h22, j’avais tout planifié pour être de retour à la voiture au plus tard à 12h15. Je vais donc abandonner les copains, non sans regret.
Samedi, dernier contrôle avant de mettre le vélo dans la voiture,  après le bris de chaine à la Viking je n’avais pas vérifié l’état de la chaine et je constate que j’ai deux maillons fatigués,  je retire les deux maillons, mais la chaine est trop courte pour le plateau de 30,  pas de maillon de rabe et pas de chaine neuve à disposition ,  19h45 trop tard pour aller chez un bouclard. Je vais monter le plateau de 28 qui traine au fond d'une caisse et qui n'a jamais servi, on verra bien, ça risque de jouer les moulinettes.
Dimanche matin, levée 6h00 pour un départ 6h30, le soleil brille et les températures ne sont pas trop fraiches, cool.  Arrivé à 7h10,  je me gare près de l’église,  me prépare en 5 minutes et file aux inscriptions,  les ouvreurs viennent juste de partir,  il est 7h25, j’ai le Go pour y aller, chouette personne sur la trace, je vais être le premier.  Le départ bien connu commence par un petit single torturé qui me met toujours dans le dur, le moteur est froid et la pratique outrancière de la route ces derniers temps met  à mal tous les efforts consenties pour améliorer ma technique, je vais poser 2/3 fois le pied à terre pour passer certain obstacles. La technique va revenir au fur et a mesure que le moteur monte en température.  Les refus du départ ne seront plus qu’un mauvais souvenir vite remplacer par un grand moment de plaisir tournicotant ,  



seul erreur un virage à droite très sec pour monter par un petit single très serrés entre les arbres qui débouche sur le plateau qui domine la carrière. Une fois lancée cette première partie est un régal de singles serrés, ponctué par quelques petite descentes tout en touchés, quel pied de retrouver du ludo-technique. Autres constatations, la végétation à bien profiter des pluies et quelques haies d’ortie viennent vous stimuler les cuissots  (j’aurais dû garder mes poils)
Juste avant l’arrivé au premier ravito, je vais me faire doubler par deux avions de chasses, affutés les  garçons.  Une petite barre, quelques échanges avec  les organisateurs qui m’annoncent que certains secteurs ont été débalisés. Quelques vététistes commencent à arriver avec un point commun, le rictus de la banane.  Je repars, cette partie enchaine les parties roulantes  et quelques singles sympa mais moins tournicotant, par contre rien de technique dans cette partie. Je vais devoir revenir sur mes pas à plusieurs reprises pour retrouver la bonne trace, les petits panneaux ayant été mis à terre, heureusement que le fléchage rose à terre  joue le garde fou. Dans une chemin roulant trois gars vont me dépasser, j'ai beau tourner les jambes comme un dingue, je sens la limite du 28,  il vont finir par me lâcher,  dommage ils auraient fait de bons lièvres, pour me forcer un peu et oublier mes jambes un peu lourdes suite à ma sortie de vendredi (merci Richard). Après un single toboggan nous traversons une "Rêve sauvage" en plein sous-bois, ils étaient là l’année dernière, peu après nous entamons cette  la boucle du grand parcours qui nous emmène sur le massif de fontainebleau jusqu’à Reclose, quand on connait le potentiel de ce massif, c’est un véritable gâchis, en plus ils ont supprimés  un petit single montant dans les cailloux (made in Bleau) pour nous faire passer le long d’un stade de foot. Bref pas grand intérêt à par rajouter du kilomètre, le seul point a revoir.
Arrivé au second ravito, il n’y a toujours pas pas foule, a peine une dizaine de vététistes dont l'un des trois gars qui m’avaient doublés, à priori il a été lâché. Je me restaure un peu car je sais que cette partie est la plus technique, alors que les relances incessantes ont déjà fait leur effets.  C'est repartis, après 100 mètres  sur la route, on monte à gauche par un single et maintenant on enchainent les singles qui montent ou descendent sur des pentes avec des pourcentages bien plus marqués, certaines descentes deviennent granistesque, je ne vais pas tarder à rattraper le troisièmes gars partis un peu avant moi, je le sent en difficulté, à la technique, mais je suis pas en reste je vais faire un refus sur la double marches (un JP, pas facile à appréhender), me prendre une boite dans une descente sableuse (très) ou un put… de virage à droite aura eu raison de ma bonne volonté et un peu plus tard manquer de tomber dans le vide (peur) en montant un single très raide le long d’un abrupte et me  faire deux ou trois refus sur des passages qui nécessiteront une deuxième tentative. 
Ce secteur tombe toujours au moment  où je suis dans le dur, cette année ça n’a pas durée trop longtemps, même si j’ai bien senti que ma sortie du vendredi n’avait pas complètement été digérée.  Un fois le coup de moins bien passé, je vais repartir sur un bon rythme, certains passages ressemblent à notre terrain de jeu préféré, et que dire de ce merveilleux passage sous des arbres formant de véritables tunnels, les secteurs techniques s’enchainent, quel pied, malheureusement  la fin va très vite arriver, trop vite à mon gout. Lorsque je débouche  dans le chemin ou les gens se posent pour peindre ou dessiner l’église, je vais même faire demi-tour pensant avoir loupé une trace, déjà fini ?!!!!  oui,  petite monté pour basculer dans le champ-parking, et faire la petite boucle pour finir cette rando par un dernier single

C’est Fini !!! Dommage,
sur mon Garmin :  distance 54,9 klm, temps : 3h49, moyenne 14,28 km/h , D+ : 1013m
sur Strava: distance : 56,3 klm, temps : 4h05, moyenne : 13,8 km/h, D+ : 1013

pourquoi cette différence ?!! 

vendredi 15 mai 2015

Balade automnale un 15 mai



Pendant ce pont à rallonge de l’ascension  j’ai décidé de faire une bonne sortie route après les 166 bornes de dimanche dernier. Malheureusement mes dispo ne correspondent pas aux dispo de JP, ça sera une sortie solo,  mais dans nos échanges de mail, richard répond présent pour le vendredi après-midi.  Je concocte donc un parcours vers Clairefontaine avec un retour par la vallée de Chevreuse. Rendez-vous est pris à 13h30  du côté de Ballainvillier.  Un temps couvert, assez frais avec vent de nord-est c’est invité également, je décide de modifier le parcours pour éviter une longue remontée vers Chevreuse avec le vent dans le nez.  Nous voilà partis, richard a modifié sa hauteur de selle, c’est mieux, sur les premiers kilomètre ont fait un petit débrief de la sortie de dimanche et de son manque de connaissance des bonnes pratiques au sein d’un peloton.  La cote de villejust puis celle de  Bel-air qui égayent le début du parcours se fera au train,  on se dirige vers Janvry avec un joli 27klm/h au compteur, en temps normal c’est plutôt 37-40 klm/h sur ce secteur,  bonne idée d’avoir changé le parcours. On plonge vers Briis-sous-forges que l’on traverse pour rejoindre Angervilliers, point de départ pour se diriger vers Clairefontaine  en traversant la forêt domaniale de Rambouillet,  cette partie bien abritée du  vent nous permet de tenir  une moyenne assez élevé, nous roulons régulièrement à plus de 32 klm/h confirmant tout le potentiel que Richard  avais affiché  dimanche dernier. 
Arrivé à Clairefontaine avec 50 klm au compteur, petit arrêt au bord d’un étang pour notre pose ravito. Une petite barre, une petite photo et c’est reparti, direction Sonchan, puis St-Arnoult, une route en léger toboggan  mais toujours pas de grosses difficultés,  sur certains secteurs le vent est plus sensible et la circulation stress un peu richard,  mais nous tournons régulièrement pour garder un bon rythme. Traversé de St-Arnoult  et direction  le Val St-germain, là le vent est bien plus présent et la moyenne chute, mais le travail d’équipe fonctionne. Arrivé au Val St-germain,  j’avais prévu de remonté vers Angervilliers mais il est encore très tôt,  nous décidons de rajouter une boucle par St-Chéron,  l’arrivé sur St-Chéron se fait par une cote de 3 klm en deux parties, première partie nous grimpons ensemble, un replat et début de la deuxième partie, juste au moment où j’ai un problème de vitesse, Richard me colle une attaque tout en danseuse ?!!! j’essaie de réagir en espérant qu’il  relâche son effort, pas du tout, il va maintenir son attaque sur 200 m laissant le Patrick tout pantois, en haut de la cote nous plongeons dans St-Chéron  ou nous prenons la direction de Sermaise, petit Bourg que nous rejoindrons au bout de 4-5 klm, là tout à droite direction Val-St-Germain , ça commence par une petite grimpette sinueuse en sous-bois avec des passages un peu plus pentus,  Richard passe devant et "pan" il me refait le même coup que tout à l’heure, mais heu !!!!!    au bout de 50 m il se rassoit en m’aillant pris 30 mètres,  connaissant la côte j’espère le recoller au train, je vais le reprendre dans la dernière partie, mais en prenant soin de ne pas l’attaquer, on ne sait jamais.  Arrivé sur le plateau on prend le vent pleine face, dur dur de remettre en route. Descente sur le Val St-Germain par une route en sous-bois très sale et piégeuse, descente qui me vaudra une remarque de mon partenaire quant à la tenue de mon vélo en descente, me dire ça à moi, le malpoli, j’ai plutôt l’habitude d’envoyer dans ce genre d’exercice,  il a pas compris que tout était dans la technique et dans l’anticipation, j’avais simplement sorti mon corps de l’axe du vélo pour redresser celui-ci , pour ne pas prendre d’angle, au cas où les ruissellements auraient déposés des saletés sur la chaussé, chose très fréquente sur ce secteur.
Fin de la boucle, nous remontons en face direction Angervillier, 3éme côtes en 20 klm, Richard va me refaire la même,  là s'en ai trop pour mes petits jarrets. Regroupement et retour sur Angervillier et Bris-sous-Forges pas le parcours aller.  Dans Bris  nous prenons la cote de « la décharge »  bien pentu, je m’attend à me faire déposer, mais la rien,  dès que la pente s’élève mon amis Richard est un peu plus dans le dur, heureusement je peux prendre ma revanche après m’avoir pris trois mines, arrivé sur Janvry et retour sur Marcoussis,  monté de l’Escargot, de nouveau Richard va céder, alors que je fais la monté tranquillou (je suis cramé). Retour final via Nozay  et la descente de Villejust ou je lui fais une petite démo de mes qualités de descendeur, non mais. Arrivé à Saulx ou l’on se sépare après une belle sortie, mais sous un temps d’automne. Merci Richard.
Retour à la maison : 122 klm en 4h23, moyenne : 27,9 klm, D+ : 1131m

dimanche 10 mai 2015

Tour de l'Essonne

Dans la semaine, JP lance une invitation qui va me laisser dubitatif, après le temps très pluvieux  de ces derniers jours, il abandonne le projet de faire La Mazar'yvette,  bien lui en prend, la boue c’est pas ma tasse de thé, mais le plus surprenant c’est qu’il lance une invitation pour participer à une cyclo sur route « le tour de l’Essonne » une balade de plus de 160 klm !! il tourne mal ce garçon.
Même pas le temps de répondre que Franck, répond présent, suivi de Marco et Eric des copains de l’AAOC. Vont suivre Richard, un nouveau venu du club SLC et David notre EmbrunMan qui va faire le déplacement des Yvelines. La vieille j’envoie un petit message à JP lui demandant si il est prêt à rouler en peloton à plus de 35 klm/h, je sais qu'il a encore du mal, routard c’est un métier.
Francky fixe le rendez-vous chez lui  à 6h30, put’….  c’est pas un horaire ça, dur dur.

6h20 je monte sur le vélo, déraillement ?!!  impossible de refaire passer la chaîne au niveau du dérailleur avant, séance bricolage, la fourchette du SRAM normalement fait pour éviter les déraillement à bouger, je desserre pour replacer la chaîne sur le petit plateau et resserre l’ensemble, je repars, la fourchette frotte sur le petit plateau, je sens que ça va m’agacer ce  truc. J’arrive le dernier sur le coup, tout le monde est là à l’heure, même JP, en plus d’Eric et Marco, on retrouve Michel un ancien d’ADP et un autre copain qui roule sur un vélo de triathlète. Le petit groupe démarre direction Longjumeau situé à 4 klm,  le temps est frais au lever du soleil mais le ciel est dégagé, une belle journée s’annonce. Arrivé sur place pas grand monde, j’aperçois pas mal de maillot AAOC que je connais de mes sorties d’hivers avec leur club, quelques costauds sont présents, à priori pas de courses dans la région, les gars se sont rabattus sur cette cylo. Je connais bien les lascars, la moyenne va forcément s’envoler, il va falloir faire le métier (petite pensée pour JP). Richard et David nous ont rejoints aux inscriptions, pendant qu’Éric répare une crevaison qui reportera le départ d’une dizaine de minutes, je vois un sourire malicieux sur le visage de JP.



Nous voilà parti, un joli peloton de 26 cyclistes, formé par les gars de l’AAOC et 4 éléments rapportés David, Richard, JP et moi-même, des vététistes en mal de foncier. La traversé des zones urbaines se fait tranquille, nous descendons vers Brétigny, qui va sonner le départ de cette balade dans le sud Essonne,  c’est à ce niveau que Patrick et Arnaud de Bouticycle St-Genviève vont se joindre à nous, le mercredi je suis passé au magasin pour un problème de fourche et je leur avais fait part de notre sortie. Le peloton se met en ordre de marche,  les costauds en tête, déjà 35 klm/h au compteur, avec quelques fusées qui sprintent à chaque pancarte d’entrée de village.
Sur cette première partie qui va nous faire descendre dans l’extrême sud de l’Essonne par Moigny/Ecole et Maisse,  je vais rester au chaud malgré quelques relais, je prends soins de rester collé dans les montées, top 5 quasiment à chaque fois, et reste vigilant lors des relances. Je me souviens d’une sortie ou je me tapais toutes « les bordures » j’en avais bavé. David est à son aise, surtout quant ça grimpe, Richard à un certain potentiel malgré une position sur son vélo !!!!  ......à revoir,  Michel ancien ADP a bien progresser depuis cet hiver, tandis que Patrick c’est remis à rouler et ça se voit, Arnaud n’en parlons pas une autre planète et les costauds de l’AAOC qui font le boulot avec un Francky qui a retrouvé du peps et Marco qui fait des aller-retour entre la tête et la fin du peloton du classique et Franck XXL qui donne de la voie. Nous redescendons la vallée de l’Essonne pour arriver au premier ravito, piètre ravito ou il n’y a pas grand-chose à manger, de toute manière j’ai perdu mon ticket de pointage, je vais donc me rabattre sur mes barres.
Pour l’instant tout va bien les jambes sont bonnes, je tiens le rythme sans problème et j’ai même recollé David dans certaines bosses. La moyenne est assez élevée sur ces 57 premiers klm, le peloton est resté groupé car le dénivelé est resté faible mais je sais que les costauds n’ont pas commencés à visser.
 Au départ du premier ravito quelque chose me dit que certains ont décidés de « rouler », je me cale toute de suite dans la roue des premiers, la deuxième partie commence par une grimpette (route et vtt même combat) David et Richard sont là, je me retourne et je vois JP bien plus loin, il n’est pas attentif et avec ces lascars cela ne pardonne pas, au sommet, léger regroupement, puis mise en route, le compteur affiche 40 klm/h. Nous roulons sur des plateaux légèrement vallonnés en limite du Loiret, un ciel nuageux a remplacé le grand ciel bleu du départ, limitant ainsi la hausse des températures, de longues lignes droites vont nous mener à Champoteux puis Saint-Cyr-La-Rivière, l’état de forme du moment me permet de garder ma place dans les montées et m’évite de produire des efforts inutiles pour recoller,  maintenant ça relance sans arrêt et les séances de danseuse se multiplient pour garder le rythme et rester au contact, les kilomètres défiles et la moyenne s’affole,  le peloton c’est scinder en deux depuis un bon moment déjà.  Le parcours entre  Abbeville-la-Rivière et Saclas est un peu plus accidenté faisant baisser la moyenne mais ce secteur est vraiment plaisant après ces longues lignes droites. A la sortie de Guillerval direction Chalou, les costauds remettent en route, je prends quelques relais quand Arnaud passe devant et appuis le sien, je vois le compteur qui dépasse les 45 klm/h, plus questions pour moi de sortir une oreille, je sens les cuisses qui commencent à durcir sous l’effort, à deux reprises je vais être à deux doigts de lâcher, mais sous les encouragements de David puis d’un autre coureur (en vert), je vais faire l’effort de revenir,  mais que c’est dur à combler 10 mètres quand ça roule à 45 klm/h. Puis remonter par la bucolique vallée de la Chalouette qui nous mène à  Chalo-Saint-Mars et le second ravito, je viens de prendre cher sur le coût et je sais que la prochaine accélération ou difficulté me sera fatale, un petit coup de cul insignifiant va me faire péter, j’ai la tête qui tourne et je me sens pas bien, David et le coureur en vert sont là  on finira ensemble sur un rythme plus léger jusqu’au ravito, on rattrapera Mathieu qui a lâcher et qui attend le second peloton. Arrivé au second ravito au lieu-dit  Saint-Hilaire, on retrouve la bande d’excités du premier groupe, sur cette seconde partie, nous avons parcourus 3 fois 5 klm à plus de 38 klm/h de moyenne, j’ai vraiment donné pour tenir ce rythme. 
Le second groupe arrive quelques minutes après. 
Pause sous un soleil qui refait son apparition,  belle pelouse et ravito copieux nous attendent, salade de pâtes, fromages et sandwichs pour le plus grand plaisir de David, ça papote vélo dans une ambiance conviviale et champêtre. Je suis incapable de manger ce type d’alimentation pendant un effort, je me rabats une nouvelle fois sur mes barres, j’en profite pour refaire le plein de ma gourde. 



Après une pause de 15’, nous repartons, les jambes sont un peu tendues, ça va être dur de repartir, surtout que l’on entame par la bosse de Boutervilliers qui doit faire 3 klm, cette reprise fait grincer des dents dans le peloton, j’ai un peu de mal au départ puis je reprends un peu de rythme pour finir dans le premier paquet, nous entamons notre remonté vers Dourdan via  Foret-le-Roi, le peloton est regroupé mais ça commence à faire l’élastique après quelques bosses le peloton va de nouveau se scinder en deux. J'hésite mais je ne suis pas sûr de pouvoir tenir longtemps je décide de rester dans le second peloton avec JP, Franck, Richard  et les autres AAOC alors que David n’a pas lâché prise. Notre peloton roule quand même à prêt de 35 klm/h, mais avec plus de 130 klm au compteur chaque nouvelles cotes à son quota de retardataires que l’on attend en haut de chaque bosse, arrivé au Val-Saint-Germain mon dérailleur avant va définitivement refuser de passer sur le grand plateau, à ce rythme je retrouve un peu de jus ce qui me permettra de passer la cote de Marivaux sans difficultés dépassant Richard dans les 50 derniers mètres (clin d’œil à lui), qui roule toujours aussi bien et sans mollir, après une descente du déluge menée grand train on entame la dernière difficulté du jour l’Escargot, c’est pas le jour pour un record, mais je vais finir sur le podium. Puis retour par Nozay pour une séance de vélocité, avec des fréquences à plus de 120 rpm, pour rester accroché au cul du peloton lancé encore à plus de 35 klm/h, la descente de Villejust puis retour à Longjumeau. 
Une bien belle séance de manivelles sur route avec les copains :  166 klm en 5h20 soit 31,1 klm/h de moyenne pour 1245 de D+.

Merci au gars de l’AAOC, Francky , Marco, Eric et les autres,  à JP d’avoir eu cette idée, à David de s’être déplacé de si loin. Quant à Richard, tu peux t’inscrire à la Granit Montana sans problème, mais surtout revoie ta position sur ton vélo de route et n’hésite pas à prendre les relais quand ça tourne dans les pelotons, le routard est susceptible.