Après des retours plus que positifs sur l'épreuve en 2014, JP avait
coché ce raid sur son calendrier, en pleine négociation avec madame j’avais un
peu tardé à lui confirmer ma présence, mais l’occasion de découvrir une
« mini Garnit » à 15 jours de l’échéance était trop belle. Malheureusement la team KHS à bien du mal à
regrouper ces membres depuis cet hiver, nous serons donc deux. Départ samedi à 19h30, après un repas de fête des mères avancé d’une journée. Nous arrivons au Campanile de
Guéret vers 22h45 ou JM et Mary dorment déjà d’un sommeil
réparateur. On décharge la voiture, une
petite douche et au lit.
Au réveil le temps à
l’air de tenir ces promesses temps variable sans précipitation. Rendez-vous
7h00 au petit déj, comme d’habitude j’ai du mal à manger, alors que JP s’enfile
crêpe et salaison en prévision d’une journée qui s’annonce plus tendue que
prévu. En effet la trace récupérée par JM auprès des organisateurs annonce 2800
de D+ au lieu des 2200 annoncé, ?!!!! nous discutons avec des gars de Bordeaux qui participent également à l'épreuve et cette nouvelle ne les rassurent pas forcement. JM nous avais annoncé une
première partie roulante, mais connaissant son niveau, le doute s’était
immiscé dans notre subconscient et le choix du plateau de 30 avait fait débat
dans la semaine et pendant le trajet.
Nous arrivons à la Chapelle-Taillefer vers 8h00, déjà quelques voitures et pas de parking il faut se garer à l’arrache en bord de route. Le lieu de départ se situe à l’intérieur du camping dans une ambiance champêtre bien sympa, seul bémol ça se bouscule aux inscriptions du 70klm, pas de file pour les pré-inscrits (pas cool), le départ va être retardé pour laisser le temps à tous les raideurs du 70 de s’inscrire. Comme déjà vue dans le sud, le départ se fait groupé derrière un quad, les gars d’Ambazac sont aux avants postes avec JM, qui a un ticket de sortie de Mary, à la sortie du bourg le quad accélère et s’écarte, pour laisser filer les pointures. Nous restons groupés , le début est tranquillou, une montée assez longue sans trop de D+ nous permet de monter en température.
JP a enclenché le mode Raid, pas de problème sur ces sentiers vallonnés, quelques pentes un peu plus marqués commencent a égayer le parcours, mais pas de problème de braquet pour l’instant. Dans les descentes Mary est un peu stressée surtout avec la présence d'autres vététistes, dommage parce que dans les montés elle tient ça place. Dans les raidars, dès que le pourcentage augmente, JP rencontre des problèmes de saut de chaîne (neuve et K7 fatiguée), il va traîner ce problème jusqu'au bout, pour moi se sera un indicateur du pourcentage de la pente, cette alarme m'indique que l'on multiplie les raidillons, je suis déjà passé plusieurs fois sur le 42 et je sens bien que ça va pas être mon jour. Arrivé au premier ravito klm 21, on se restaure un peu en attendant Mary qui a finie par lâcher au grès des descentes un peu plus cassantes. Elle se plaint d’un amortisseur arrière un peu trop gonflé (beaucoup), sa tabasse et cela ne l’aide pas dans les descentes rapides (pas sympa JM). Elle tente de le dégonfler, on arrivera à la dissuader de ne pas trop insister, quelle mauvaise idée. Nous repartons ensemble, le parcours est ludique, varié, du single entre les arbres, des descentes rapides sur des terrains durs plus ou moins cassant ou tout en touché comme à la Granit sans le côté technique avec un petit plus, des passages de guets et de petits secteurs bien gras, histoire de nous pourrir un peu les vélos. A partir du kilomètre 35, le terrain va devenir plus accidenté et les pentes vont devenir bien plus raides, je commence à souffrir avec le 30, j’ai mal aux jambes (pas bon signe avec aussi peu de klm), JP me décroche, je préfère gérer ce moment faible (qui va durer). Arrive ‘la difficulté de la journée ‘, une descente très pentue tournicotant entre les cailloux (Granit Approved) finissant par une trace en fort dévers déjà bien entamée par les concurrents précédents, je vais d’éclipser 3 fois sur cette descente, "chaud patate" celle-là alors que jusqu’à présent tout était passé sur le vélo .
Nous repartons, le parcours est maintenant bien proche d’une Granit avec quelques faux plats quand même, autant dire que dans les raidars je suis pas à la fête, j’arrive tout juste à m’accrocher à Mary alors que JP va nous distancer à la faveur d’un raidillon bien marqué que je vais finir à pied.
Nous arrivons à la Chapelle-Taillefer vers 8h00, déjà quelques voitures et pas de parking il faut se garer à l’arrache en bord de route. Le lieu de départ se situe à l’intérieur du camping dans une ambiance champêtre bien sympa, seul bémol ça se bouscule aux inscriptions du 70klm, pas de file pour les pré-inscrits (pas cool), le départ va être retardé pour laisser le temps à tous les raideurs du 70 de s’inscrire. Comme déjà vue dans le sud, le départ se fait groupé derrière un quad, les gars d’Ambazac sont aux avants postes avec JM, qui a un ticket de sortie de Mary, à la sortie du bourg le quad accélère et s’écarte, pour laisser filer les pointures. Nous restons groupés , le début est tranquillou, une montée assez longue sans trop de D+ nous permet de monter en température.
JP a enclenché le mode Raid, pas de problème sur ces sentiers vallonnés, quelques pentes un peu plus marqués commencent a égayer le parcours, mais pas de problème de braquet pour l’instant. Dans les descentes Mary est un peu stressée surtout avec la présence d'autres vététistes, dommage parce que dans les montés elle tient ça place. Dans les raidars, dès que le pourcentage augmente, JP rencontre des problèmes de saut de chaîne (neuve et K7 fatiguée), il va traîner ce problème jusqu'au bout, pour moi se sera un indicateur du pourcentage de la pente, cette alarme m'indique que l'on multiplie les raidillons, je suis déjà passé plusieurs fois sur le 42 et je sens bien que ça va pas être mon jour. Arrivé au premier ravito klm 21, on se restaure un peu en attendant Mary qui a finie par lâcher au grès des descentes un peu plus cassantes. Elle se plaint d’un amortisseur arrière un peu trop gonflé (beaucoup), sa tabasse et cela ne l’aide pas dans les descentes rapides (pas sympa JM). Elle tente de le dégonfler, on arrivera à la dissuader de ne pas trop insister, quelle mauvaise idée. Nous repartons ensemble, le parcours est ludique, varié, du single entre les arbres, des descentes rapides sur des terrains durs plus ou moins cassant ou tout en touché comme à la Granit sans le côté technique avec un petit plus, des passages de guets et de petits secteurs bien gras, histoire de nous pourrir un peu les vélos. A partir du kilomètre 35, le terrain va devenir plus accidenté et les pentes vont devenir bien plus raides, je commence à souffrir avec le 30, j’ai mal aux jambes (pas bon signe avec aussi peu de klm), JP me décroche, je préfère gérer ce moment faible (qui va durer). Arrive ‘la difficulté de la journée ‘, une descente très pentue tournicotant entre les cailloux (Granit Approved) finissant par une trace en fort dévers déjà bien entamée par les concurrents précédents, je vais d’éclipser 3 fois sur cette descente, "chaud patate" celle-là alors que jusqu’à présent tout était passé sur le vélo .
S'en suit un enchaînement
de bosses que je vais monter sur le 30x42 et avec mal aux jambes, sur certaines je devrais passer sur le 36 voir 32, ajouter l’impossibilité de donnée du rythme sur les parties plus roulantes, et apparaissent des frustrations qui commencent à
me taper sur le moral, et des pensées
négatives en vue de la Granit, heureusement que le parcours proposé est un véritable régal.
J’arrive au second ravito, dans le parc aux
loups de Chabrières (sympa), JP a déjà attaqué le salé, on prend quelques photos en attendant Mary,
qui arrive pour se jeter sur quelques victuailles avant de repartir. Mon mal de jambes associé à un état de
fatigue inhabituel (syndrome de la
Vicking ?!!) me mettent le doute sur le bien fondée de faire la boucle
spécifique annoncée « hard » du ravito 3.
Nous repartons, le parcours est maintenant bien proche d’une Granit avec quelques faux plats quand même, autant dire que dans les raidars je suis pas à la fête, j’arrive tout juste à m’accrocher à Mary alors que JP va nous distancer à la faveur d’un raidillon bien marqué que je vais finir à pied.
C’est à ce moment
que l’on va rattraper Valou (sur la photo) pour le grand plaisir de Mary toujours aussi expressive,
étrangement seule, elle a zappée un secteur, on embraye donc à trois, JP ayant
filé. Vu l’état de forme et le bon niveau
des filles je décide de rester avec elles. Mary mène le train, mais mettez deux
copines ensembles et là le bouton « papotage » est sur ON, et notre Mary nous loupe une bifurcation, 2/3
mn de perdu pour les récupérer.
Le parcours enchaîne les supers secteurs,
single à gogo, descentes granitesques qui mettent à mal la confiance des
filles, je tente de prodiguer à Mary quelques conseils pour lui faire reprendre
confiance dans ces descentes techniques. Une descente de talus très pentu d’une vingtaine de mètres avec cassure va être
passer par Mary d’un trait et sans hésitation (bravo Mary).
Ravito 3, dois-je couper pour éviter une sur-fatigue
avant la granit ou dépasser mon mal ?
Après avoir joué le coach technique avec Mary, sait-elle maintenant qui
se trouve dans la peau du coach mental, et elle a du taf avec moi et aussi avec Valou
qui ne se sent pas d’attaque pour faire la boucle annoncée « hard »,
sur le coup arrive Lolo surpris de voir Valou avec nous !! il est sujet aux crampes
et il hésite également à faire cette boucle qui doit nous mener au puy de Gaudy (altitudes 651m). Au final tout le monde va suivre, « non
Mary pas sur la tête, pas sur la tête »
convaincante la guerrière.
Nous voilà
engagés, effectivement sa monte, se sera
mode pédibus sur les parties très pentues, arrivé au sommet après c’être employé dans deux grimpettes assez longues et un portage. Pose
photo et on repart sans traîner, attaqués par des taons hostiles. Retour sur le ravito 3, avec lolo on va se faire les descentes en lâchant les freins, laissant les filles
entre elles, on a un niveau très proche, les trajectoires
sont fluides et pourtant on envoi du
grain, quel pied ces virages relevés. Reconstitution
du groupe, on papote avec les organisateurs qui ferment le 50klm avant de repartir, un petit coup de cul avant un portage ou je
vais aider les filles à hisser le vélo en haut du talus, on fera les premiers kilomètres regroupés
avant de lâcher ces demoiselles au grès des descentes, en monté nos gazelles lâchent
rien, moi j’ai toujours mal aux jambes mais le morale est meilleurs, Lolo
met du braquet pour éviter les crampes ?!!
(Méthode JP également).
La fin est annoncée descendante, décidément des "drôles" ces démons, on enchaîne les montés pour se faire
mal aux jambes, et les descentes pour le plaisir, on y retrouve toujours ces passages de guet pour nous rafraîchir les guibolles, ou encore ces petites zones de boues vicieuses, qui vous plantent le vélo en bas d’un petit
raidar, que dire de ce single bien technique et pas très roulant longeant un
petit court d’eau enterré au fond d’un bois de pins, qui finit par vous
rappeler votre état de forme.
Dernière
grimpette avant de redescendre sur La Chapelle-Taillefer, après m'avoir laché je retrouve lolo assis sur un banc qui attend
les filles, l’arrivé est toute proche je
décide de continuer, 200m de route avant
de plongée dans le parking ou a été installé un escargot ?!! suivi d’une mini zone de trial avant l’entrée
du camping, terme de ce raid.
Je retrouve JP attablé avec Jean-Marc, je file laver le vélo avant de récupérer mon repas creusois, arrive Mary, Valou et Lolo, qui nous rejoignent pour une pause restauration avant de repartir, quelques palabres, photos et on se quitte avec plein de bons souvenirs en tête.
Les stat : 66 Klm (au lieu de 74) en 5h36 avec 2299 de D+ moyenne 11,8klm, temps total 7h35, à cause d’un paramétrage de mon Garmin en mode « intelligent » dédié à la route, les seuls données fiables sont le D+ et le temps total
Remerciements aux organisateurs pour la qualité du
parcours « ON AIME », le balisage parfait, les ravitos bien fournis,
les sourires et la bonne humeur chez les Démons et sa c’est vue sur les visages
des participants. Super raid à consommer sans modération pour ceux qui aiment le vrais VTT.
Remerciement à Mary pour m’avoir forcé à continuer (et pour les photos)
Epilogue : Que de questions à 15 jours de la Granit, ce
mal aux jambes qui arrive au bout de
quelques kilomètres et qui se double d’un
état de fatigue générale, ce problème ce répète cycliquement ces derniers mois.
Mardi, séance de récupération sur mon
HT, je n’ai pas l’impression d’avoir fait un raid de 70klm avec 2400 de D+,
normale j’ai toujours roulé en retrait.
- Surentrainement ? Pas
plus chargé que l’année dernière et je devrais être dans un pic de forme
- Fatigues ? Manque un peu de sommeil dans la semaine, mais
pas de quoi me mettre à plat
- Déficits alimentaires ? je me complémentes et les examens en mars étaient
OK.
Prochaine épisode : La Granit’Montana Ultime (je croise les doigts et je vais allumer un cierge)