dimanche 17 mai 2015

La Lyricantoise 2015

Reprise du VTT prévu de longue date, un des must d’Ile de-France, une gavade  de singles, concoctée  par nos amis « Les Blaireaux »  amoureux du pure VTT et  basés  dans  la jolie bourgade de Larchant (77), plus connu pour son église Saint-Mathurin.
Après l’annulation de la Garennoise, JP revient aux affaires et confirme sa participation, Bruno un peu juste pour les grosses sorties routes aux programmes de son club s’inscrit dans la semaine et Seb répond présent, puisque inscrit depuis un petit moment.  Le samedi JP fixe l’heure de rendez-vous à 8h00, houpss,  je pensais plutôt à 7H30 sur le vélo, je relance par mail pour modifier l’horaire, mais mon JP n’adhère pas, en plus Bruno et Seb ont validés le rendez-vous à 8h00.
Mon problème, est que ma femme travaille un Week-end sur deux, et lorsqu’elle est de congés on reçoit la petite famille et toutes mes sorties un peu spéciales tombent sur les mêmes Week-end, Grrrr
En plus Je suis en négociation pour les démons de Guéret,  et ce n’est pas gagné car en plus de tomber sur son week-end de congés, ça tombe également sur la fête des mères, on n’est pas aidé !!!  Ayant promis d’être rentré pour 13h00 et ayant fait le parcours en 2014 en 4h22, j’avais tout planifié pour être de retour à la voiture au plus tard à 12h15. Je vais donc abandonner les copains, non sans regret.
Samedi, dernier contrôle avant de mettre le vélo dans la voiture,  après le bris de chaine à la Viking je n’avais pas vérifié l’état de la chaine et je constate que j’ai deux maillons fatigués,  je retire les deux maillons, mais la chaine est trop courte pour le plateau de 30,  pas de maillon de rabe et pas de chaine neuve à disposition ,  19h45 trop tard pour aller chez un bouclard. Je vais monter le plateau de 28 qui traine au fond d'une caisse et qui n'a jamais servi, on verra bien, ça risque de jouer les moulinettes.
Dimanche matin, levée 6h00 pour un départ 6h30, le soleil brille et les températures ne sont pas trop fraiches, cool.  Arrivé à 7h10,  je me gare près de l’église,  me prépare en 5 minutes et file aux inscriptions,  les ouvreurs viennent juste de partir,  il est 7h25, j’ai le Go pour y aller, chouette personne sur la trace, je vais être le premier.  Le départ bien connu commence par un petit single torturé qui me met toujours dans le dur, le moteur est froid et la pratique outrancière de la route ces derniers temps met  à mal tous les efforts consenties pour améliorer ma technique, je vais poser 2/3 fois le pied à terre pour passer certain obstacles. La technique va revenir au fur et a mesure que le moteur monte en température.  Les refus du départ ne seront plus qu’un mauvais souvenir vite remplacer par un grand moment de plaisir tournicotant ,  



seul erreur un virage à droite très sec pour monter par un petit single très serrés entre les arbres qui débouche sur le plateau qui domine la carrière. Une fois lancée cette première partie est un régal de singles serrés, ponctué par quelques petite descentes tout en touchés, quel pied de retrouver du ludo-technique. Autres constatations, la végétation à bien profiter des pluies et quelques haies d’ortie viennent vous stimuler les cuissots  (j’aurais dû garder mes poils)
Juste avant l’arrivé au premier ravito, je vais me faire doubler par deux avions de chasses, affutés les  garçons.  Une petite barre, quelques échanges avec  les organisateurs qui m’annoncent que certains secteurs ont été débalisés. Quelques vététistes commencent à arriver avec un point commun, le rictus de la banane.  Je repars, cette partie enchaine les parties roulantes  et quelques singles sympa mais moins tournicotant, par contre rien de technique dans cette partie. Je vais devoir revenir sur mes pas à plusieurs reprises pour retrouver la bonne trace, les petits panneaux ayant été mis à terre, heureusement que le fléchage rose à terre  joue le garde fou. Dans une chemin roulant trois gars vont me dépasser, j'ai beau tourner les jambes comme un dingue, je sens la limite du 28,  il vont finir par me lâcher,  dommage ils auraient fait de bons lièvres, pour me forcer un peu et oublier mes jambes un peu lourdes suite à ma sortie de vendredi (merci Richard). Après un single toboggan nous traversons une "Rêve sauvage" en plein sous-bois, ils étaient là l’année dernière, peu après nous entamons cette  la boucle du grand parcours qui nous emmène sur le massif de fontainebleau jusqu’à Reclose, quand on connait le potentiel de ce massif, c’est un véritable gâchis, en plus ils ont supprimés  un petit single montant dans les cailloux (made in Bleau) pour nous faire passer le long d’un stade de foot. Bref pas grand intérêt à par rajouter du kilomètre, le seul point a revoir.
Arrivé au second ravito, il n’y a toujours pas pas foule, a peine une dizaine de vététistes dont l'un des trois gars qui m’avaient doublés, à priori il a été lâché. Je me restaure un peu car je sais que cette partie est la plus technique, alors que les relances incessantes ont déjà fait leur effets.  C'est repartis, après 100 mètres  sur la route, on monte à gauche par un single et maintenant on enchainent les singles qui montent ou descendent sur des pentes avec des pourcentages bien plus marqués, certaines descentes deviennent granistesque, je ne vais pas tarder à rattraper le troisièmes gars partis un peu avant moi, je le sent en difficulté, à la technique, mais je suis pas en reste je vais faire un refus sur la double marches (un JP, pas facile à appréhender), me prendre une boite dans une descente sableuse (très) ou un put… de virage à droite aura eu raison de ma bonne volonté et un peu plus tard manquer de tomber dans le vide (peur) en montant un single très raide le long d’un abrupte et me  faire deux ou trois refus sur des passages qui nécessiteront une deuxième tentative. 
Ce secteur tombe toujours au moment  où je suis dans le dur, cette année ça n’a pas durée trop longtemps, même si j’ai bien senti que ma sortie du vendredi n’avait pas complètement été digérée.  Un fois le coup de moins bien passé, je vais repartir sur un bon rythme, certains passages ressemblent à notre terrain de jeu préféré, et que dire de ce merveilleux passage sous des arbres formant de véritables tunnels, les secteurs techniques s’enchainent, quel pied, malheureusement  la fin va très vite arriver, trop vite à mon gout. Lorsque je débouche  dans le chemin ou les gens se posent pour peindre ou dessiner l’église, je vais même faire demi-tour pensant avoir loupé une trace, déjà fini ?!!!!  oui,  petite monté pour basculer dans le champ-parking, et faire la petite boucle pour finir cette rando par un dernier single

C’est Fini !!! Dommage,
sur mon Garmin :  distance 54,9 klm, temps : 3h49, moyenne 14,28 km/h , D+ : 1013m
sur Strava: distance : 56,3 klm, temps : 4h05, moyenne : 13,8 km/h, D+ : 1013

pourquoi cette différence ?!! 

1 commentaire:

  1. Super CR . Ca me fait penser que dans la partie sous les arbres, j'ai manqué de m'assommer en tapant bien une branche avec le casque, je regardais devant ma roue et pas vers le haut :-) Vu le coté roulant de la 2ème partie, ça m'étonne pas que tu en ai bavé avec le 28, mon 30 était déjà limite pour suivre Seb avec son double plateau 22x36 .

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