dimanche 26 avril 2015

Viking VTT

De retour en IDF après 10 jours passés dans le Var, JP lance une invitation pour participer à une rando ,qui lui avait laissé de bons souvenirs en 2014, dans le fin fond des Yvelines la "Viking VTT" à Bonnières/Seine. Seb, David, Hervé répondent présent, JM & Mary et leurs copains de club seront également de la partie, malgré un temps qui s'annonce couvert avec des risques de fortes pluies à partir de 14H00.  Après avoir passé une mauvaise nuit, je me lève à 6H00 car j'ai 1 heure de route, le temps à l'air plus que correcte. Petit déjeuner et je saute dans la voiture le vélo a été chargé la veille. Pendant tout le trajet je somnole, impossible de me réveiller, je baille sans arrêt a m'en décrocher la mâchoire et je suis dans le gaz.
Arrivé sur le parking vers 7h45, je retrouve Hervé, David et JP, avant de filer aux inscriptions.
On y  retrouve Seb qui nous attend depuis 10mn, JM et Mary sur le départ avec les gars de leurs Club.
Il est 8h00 passé,  JP, Seb et moi partons sur le 80klm, Hervé part dans l'autre sens sur le 60klm, David nous double comme une balle dès la petite grimpette du départ pour rejoindre Mary partie seule juste devant nous en espérant rattraper sa copine Sandra, qui en fait n'était pas encore partie (elle le sera plus tard). Départ cool du groupe,  JP est victime d'une allergie qui lui tombe sur les voies respiratoires, et moi je traîne ma fatigue, je baille même sur le vélo ?!! en plus les sous-bois sont humide, la buée apparaît un peu sur les lunettes et  ma respiration est un peu gênée, ça faisait longtemps. Le parcours enchaîne les petits singles, les grimpettes et les descentes tantôt rapides, tantôt lentes et sinueuses entre les arbres, qui me vaudra de geuler sur un gars en mode pédibus, qui se mettra sur la trace juste au moment ou j'arrive. Seb commence a avoir les jambes qui le démangent et prend régulièrement de l'avance. Je roule avec JP toujours limité par son allergie. Après une petite descente, je relance sur une monté en me mettant en danseuse, "Clac !!!" chaîne cassée, nous sommes aux kilomètres 13, remplacement du maillon défectueux  par une attache rapide, JP reçoit un appel de Seb qui se demande ou nous sommes ?  JP lui dit que l'on repart, qu'il peut nous attendre au ravito n° 1 qui se trouve plus très loin.
Arrivé au ravito, petit grignotage, toujours dans le gaz et l'idée d'écourter fait son chemin. JP annonce une partie assez dur avec  plus 700 de D+ concentré sur les 17 klm qui nous séparent du prochain ravito, il est un peu inquiet, suite à un problème il a été obligé de remonter son plateau de 32 en lieu et place du 30. Jusqu'a présent c'est passé, mais là il y a quelques raidillons qui vont piquer . Nous repartons le parcours est assez sympa et les montés deviennent plus pentue. Alors que nous attaquons une nouvelle grimpette et que JP mène la danse, un "Pchiiit" retenti, le stoppant net. Démontage, un petit clou est planté dans le pneu avant, le préventif est sec et n'a pu jouer son rôle. Démontage de la valve (non sans mal) et passage en Tube. Nous repartons, déjà deux incidents mécaniques, et au moins 1/2 heure de perdu. Nous repartons, avec son allergie et son plateau de 32 JP peine un peu et décroche, alors que je suis  Seb qui mène la cadence. Les montées et les descentes rapides (+ 54klm en max) s’enchaînent, je ne baille plus mais je n'ai plus aucun plaisir à rouler, trouvant même le parcours quelconque, alors qu'à posteriori il est plutôt pas mal. A 2/3 klkm de la fin de la première boucle quelques gouttes de pluies se mettent à tomber alors qu'il est tout juste 11h00, la pluie est prévue vers 14H00 mais le ciel est déjà très chargé vers l'ouest.Nous filons à bonne vitesse jusqu'au second ravito, fin de la première boucle. A peine arrivé, nous y retrouvons JP qui s'est planté sur la fin du parcours. Je grignote un peu, mais je n'ai plus aucune envie de rouler, je suis pris d'une grande lassitude et décide au grand dam de JP et Seb de rentrer. Je les laisse repartir sur la seconde boucle, à 50m, je l'ai voit s'arrêter, l'arrêt dure, j'ai eu le temps de laver le vélo et ils ne sont toujours pas repartis ?!! , je file les voir, JP perd de la pression sur le pneu avant, tu m'étonne, il à découpé (silex) sont pneu avant sur le flan et la chambre fait une jolie hernie. tentative de réparation avec un kit fourni par Seb (plein de ressources le garçon), vu la coupure au moins 2cm je stoppais tout -, mais JP veut continuer (il est fou), et je laisse filer mes 2 lascars.

 Je retourne à la voiture, a peine changé, la pluie commence à tomber.
Mini sortie :  34,5 klm 2h15 de roulage pour plus 1000m de D+,
A refaire sous le soleil et avec un autre état d'esprit







Au bout de 5 klm, alors que je viens de reprendre l'autoroute, la pluie commence à tomber très fort, le plafond est bas sur la rive droite de la seine ou se trouve le tracé de seconde boucle, petite pensée pour JP et Seb, qui abandonnerons aux bouts de quelques kilomètres, suite à une nouvelle crevaison de JP et aux mauvaises conditions météo.

jeudi 23 avril 2015

Cavalaire / Saint-Tropez / Ramatuelle

Dernier jour de vacances dans le Var, après avoir raccompagné madame à l’avion, et oui il faut bien que des gens bossent pendant que d’autres font du vélo . Je décide de faire une petite balade de décrassage histoire de ne pas rouiller les manivelles,  ça sera la presqu’ile de Saint-Tropez ,avec un retour par Ramatuelle, histoire de rajouter un peu de D+.
Direction La Croix Valmer avec sa petite ascension de  2  klm  pour s’échauffer et voir l’état de la bête. Le ciel est bleu, mais un vent d’ouest  s’est levé, au grand bonheur de mes copains kiteurs.  Arrivé a La Croix Valmer, je prends à droite direction Ramatuelle,  la route  continue à s’élevé en tournicotant  et  traverse une forêt de pins maritimes et d’essences locales, le soleil chauffe le versant, et les plantes dégagent leur parfum, quel bonheur.  Arrivé en contre-bas de Ramatuelle je prends à droite vers les plages de Pampelonne,  la route traverse les vignes et le vent bien présent me pousse généreusement. J’imagine déjà le retour.  Rien à dire je roule au max sur la plaque jusqu’au Golf de Saint-Tropez,
 Petite photo du golf avec Sainte-Maxime et Saint-Tropez en arrière-plan.  Je longe le golf pour rejoindre la départementale qui va me mener à Ramatuelle.











Une fois sur cette route, je prends le vent plein nez, la route s'élève doucement en traversant les vignes des différents Crus classés de Provence,  puis la pente prend de plus en plus de pourcentage à l'approche de Ramatuelle et le vent en rajoute une couche. « Je préférais quand je l’avais dans le dos »,  la forme est bien meilleur je peux appuyer sur les pédales et le cardio reste étonnement bas. La fin de la monté pour arrivé au le village est bien pentu, tout à gauche. Petite halte ravito et petite photo de Rama avec les plages de Pampelonne en fond d’écran.

C’est reparti vers le col de la Paille, ça grimpe fort, je suis tout à gauche et je roule à 10 klm/h, je suis même obligé de me mettre en danseuse quand je prends le vent dans le nez,
Le sommet est atteint après 2 klm au niveau du lieu-dit « les moulins de Paille ».

Puis la route bascule pour redescendre sur La Croix Valmer,  la pente est forte et le revêtement très mauvais,  les racines des arbres ont déformés la chaussée, le vélo bouge beaucoup et il n’y a pas intérêt à lâcher les freins, lors de cette descente je vais me louper 3 ou 4 fois et prendre des virages un peu en catastrophe, alors que j'étais sur mes gardes, imaginez.
Arrivé à la Croix Valmer retour sur Cavalaire par la route des plages avec un joli vent dans le nez.





Voila c’est fini,  46 klm en 1h51 de roulage et 980 m de D+
Une petite douche, on remet les vélos dans les sacs et ont fait le ménage pour un départ demain matin, direction l’Ile de France.

mardi 21 avril 2015

La belle Boucle

Mardi,  une journée ensoleillé est annoncée propice à une belle sortie sur les routes varoise. Je prévois une boucle d’environ 110 klm en reprenant comme base ma boucle de vendredi mais dans le sens anti-horaire. Lever à 7h10 pour un départ à 8h30, le soleil est au rendez-vous et thermomètre affiche délà 15°, j’avale mon petit déjeuner avec la baie de Cavalaire comme toile de fond.
8h30,  je mets les oreillettes « play » aujourd'hui les Red Hot, c’est parti,  traversé de Cavalaire, direction  La Croix-Valmer,  l’arrivé  dans cette ville ce fait  après une petite grimpette  de 2 klm qui permet de  s’échauffer,  je roule en souplesse et fait tourner les jambes,  malgré les massages des deux derniers jours  j’ai mal aux jambes, ma sortie VTT du dimanche m’a laissé des traces.  Après la traversé de Cogolin je prends la direction de Collobrières, Début d'une longue ascension  de 13 klm qui se prend tambour battant quand on la prend dans l’autre sens. La route s’élève doucement au travers des vignes, la température est idéale, je mouline tranquille les ishios sont encore douloureux  et ma hanche droite tire un peu, au fur et à mesure de la progression la pente augmente,  je garde un rythme de pédalage souple entre 80/90 rpm qui me permet de profiter du paysage 


Dans les 2 derniers kilomètres avant le  col de Perier,  la pente s’accentue et le revêtement rend moins bien,  je suis obligé de monter les dents, le cardio est bon mais les jambes moyennes, entre les cols du Perier,  de Capelude et de Taillude  un enchaînement de toboggan montant va me permettre de récupérer un peu après 8 klm d’ascension et de profiter d’une végétation en pleine floraison, magnifique.

Arrivé au col de Taillude je plonge vers Collobrières, je rattrape un gars dans la descente et lui laisse aucune chance de prendre ma roue,  aujourd’hui je croise beaucoup de pelotons en contre  sens et il faut gueuler un peu pour que les gars se pousse, arrivé en bas de la descente,  flèche  à droite toute pour un aller/retour vers le col de la Fourche qui mène sur Notre Dame des Anges et la ville de Gonfaron. Début  de la seconde ascension de la journée, 8 klm entre 5 et 8% ,  mes jambes sont maintenant opérationnelles et le cardio OK.  J’imprime un bon rythme et ma fréquence de pédalage reste élevé, sans faiblir, les sensations reviennent.  Arrivé au croisement entre Notre Dame et Gonfaron, je stop, j’ai fait la monté en 27mn36s à 14" de ma meilleur perf, je suis plutôt content. 
Une petite photo, je grignotte une barre et retourne sur mes pas pour rejoindre Collobrières.  Je ne prend pas la boucle par la route de Vaudreche qui monte vers Notre Dame, car celle-ci est mauvaise et rajoute du D+ qui fait mal aux jambes et j’ai encore pas mal de bornes à faire. Après une descente rondement menée, je traverse Collobrières envahis de cyclotouristes, profitant des terrasses de café, ensoleillées.  Après 3klm je rejoins le bas de l’ascension vers le col du Babaou par le versant nord.  C’est repartis, on remet les cuisseaux en pression pour 6 klm,  pas question de battre un record, l’objectif est de travailler en résistance sur la durée. L’ascension sa fait à mon rythme, la température est monteé d’un cran mais la traversé des bois composés de chênes-liège est rafraîchissante,  je vais doubler quelques cyclistes plus ou moins en difficultés, à 100m  j’en vois un qui résiste bien, je finis par recoller pour me rendre compte que c’est une femme qui est assise sur la selle, je temporise puis la dépasse en la saluant,  au bout de 400m je me rend compte qu’elle est collée à ma roue,  à chaque sortie de virage j’appuie un peu plus fort,  à chaque fois elle relance en danseuse et reprend ma roue, à 2 ou 3 reprise elle va même venir à ma hauteur « Tu me lâcheras pas garçon »,   nous sommes à 2 kilomètres du col, je tombe une dent et appui un peu plus, rien à faire, je continue sur ce rythme, au bout d’un kilomètre je me retourne plus personne ?!!!  Arrivé en haut petite pause, pour manger un peu, quelques minutes après arrive madame et un gars que j’avais doublé peu avant de la rattraper, elle passe devant moi, me fait un petit signe de la main et un sourire, avant de replonger directe dans la descente, sans s’arrêter, au grand dam de son partenaire. Je pense qu’avec la facilité qu’elle avait à me suivre elle me croquait tout cru, quand elle le voulait.  Descente du col de Babaou que je connais par cœur, dommage que la circulation ne soit pas fermée pour peter un score. Je me souviens d’une grosse frayeur il y a 4 ou 5 ans, le dimanche cette route est interdite aux cars trop de voitures et de cyclistes, un jour je me suis retrouvé à l’entame d’un virage à droite sans visibilité, nez à nez avec un car italien, imaginez ma surprise (voir frayeur), une voiture je passais, mais le car lui  prenait toute la largeur de la chaussée,  freinage d’urgence, put… ca freine pas un route,  le vélo dans tous les sens, j’ai fini le vélo en travers  appuyé sur le devant du car en gueulant comme un putois, sous les yeux médusés du conducteur et de l’accompagnateur. En fait sur le coup on n’a pas peur, mais après il y a le contrecoup,  j’avais même écourté ma sortie.
Bref, fin de la descente je prends à gauche par la nationale direction La Môle pour rejoindre le col du Canadel par le versant nord.  Cette partie est propice pour travailler la force, tout sur la plaque, même si ça tape un peu dans les jambes avant la dernière difficulté du jour.  J'arrive à La Môle, traverse le village et arrivé à la hauteur du petit aérodrome (He JP pour aller faire des sorties sur un WE), virage à droite début de la dernière gâterie de la journée, 6 klm pas des plus facile après 95 klm au compteur.  Je croise un panneau « Route barrée à 6 Klm » ?!!  Malgré les bornes la montée va se faire sans problème, sauf le dernier kilomètre, tout à gauche, il est dur celui-là et ça me tire dans le dos.

Dernière effort avant d’atteindre le col ou une magnifique vues s’offre à moi,  la baie du Lavandou et les Iles de Porquerolles baignées par le soleil.  Un nouveau panneau « Route Barrée »,  je m’engage sur la route et commence ma descente, au bout de 2 klm  un monticule de terre rapporté barre  la route ?!! je vois des traces de roues, mode cyclocross enclenché,






je continue la descente, à la sortie d’un virage à  gauche en aveugle apparaît le pourquoi de la route barrée,  un glissement de terrain à emporté la chaussée  sur  40 mètres,  je contourne l’obstacle en suivant les traces de roues mode cyclocross toujours, je continue ma descente, sur le kilomètres suivant je vais devoirs passé quelque butte de terres placé la pour éviter le passage ou dû à de mini- glissement de terrain.





Retour sur la route côtière qui surplombe la méditerranée (on est loin des MIN de Rungis),  pour un retour sur Cavalaire par le col du Datier, les kilomètres commencent à se faire sentir, traversé de la ville et le final 400m avec des passages à plus 10%, dans le dur.

Arrivé 13h30,  il fait au moins 24° , superbe journée de vélo, 113,5klm pour 4h30 de roulage et près de 1980m  de D+, un seul regret ou sont les copains ? 

dimanche 19 avril 2015

Rando La Muyoise

Dans la semaine après avoir emmené mon VTT chez un bouclard de Cogolin pour remplacer mon boitier, qui au passage n’avait rien, s’était simplement mon pédalier qui était desserré et ma pédale droite qui elle présente un signe de faiblesse au niveau du roulement (pourtant solide les XT),  je suis tombé sur une pub pour une rando dominicale sur la commune du Muy.  Cette rando à bonne réputation, singles et passages techniques, chouette,  une sortie VTT pour alterner avec  mes sorties routes. Samedi soir les prévisions sont pas très bonnes, certaine chaines annoncent de la pluie toute la journée et d’autre à partir de l’après-midi. Réveil à 6h10,  le ciel est nuageux mais pas de pluie, 

7h00 je prends la direction du Muy , le temps à l’air de se tenir, arrivé au parking à 7h45. Le parking est encore vide une trentaine de  véhicules, je vais m’inscrire,  les  organisateurs annoncent de nouveau parcours, certains secteurs leurs ont été refusés, rouler dans les Maures est de plus en plus difficile (Parc Natura 2000) et le nombre de participants est limité à 500, je récupère ma plaque et retourne me préparer.
Depart 8h00, on traverse une partie du village  puis la première grimpette par une piste assez large, la pente est soft mais les cailloux roulants ajoutent à la difficulté et fond monté la cardio (j’aime pô). Nous surplombons maintenant le village, le temps est nuageux mais pas menaçant,  nous roulons maintenant dans les Causses, une odeur de thym sauvage vous remonte aux narines, sympa. Nous enchainons des montées et descentes sur des pistes assez étroites, avec beaucoup de cailloux, le 29’’  fait merveille, tant que l’on peut garder le rythme.
Quelques singles en sous-bois viennent égayer le parcours lorsque l’on redescend au fond des combes. Les boucles spécifiques du 45klm sont beaucoup plus raides et techniques,  des petites sentes montantes qui tournicotent ou les aubépines vous arrachent les jambes et des cailloux fuyants vous font déraper, je n’ai pas fait 10 bornes et je me suis déjà étaler 2 fois dans la végétation peu encline à vous accueillir tel un  oreiller,  put… que ça pique. Mon manque d’habitude de rouler sur ce type de terrain, me met en difficulté, mauvais rythme, trajectoire aléatoire, et cette saloperie de pédale droite qui décale pas,   je sens que cela va être le jour des gamelles, les descentes qu’en-t-a elles ne sont pas ultra-tehnique, mais ça tabasse fort, on roule souvent sur des gros cailloux  et la lecture de la trajectoire est primordiale. Justement, vers le klm 11, après avoir grimpé une sente bien ardue,  enchaîné sur un single tournicotant sous forme de mini toboggan très sympa, se présente une belle descente, des dalles, des cailloux  qui roulent, je baisse légèrement la selle et go, la vitesse augmente, je soigne ma trajectoire, 100mm sur ce type de terrain c’est peu, ça tabasse dans tous les sens, l’arrière fait des embardé, ouah,  il faut garder du rythme pour ne pas trop subir,  je rattrape deux gars, oups j’arrive telle une bombe sur l’obstacle de la journée, un petit enchaînement de dalles glissantes assez pentues entrecoupés de crevasse dues aux ruissellements des eaux,  ou se trouvent enchevêtrés des cailloux et des bouts de bois, je freine (tente) mais trop tard, la première passe mais ma trajectoire n’est pas bonne, j’attaque la deuxième ma roue arrière tombe dans  la crevasse, un gros coup de raquette me renvoi violemment le vélo sur la droite, en pleine perdition, gros choc ma roue avant tape je ne sais pas trop quoi, je me fais désarçonner et passe par-dessus le vélo pour m’écraser comme une m….  .  Je me relève un peu hagard, la main droite en sang (pas de jalouses avec la gauche à Trespou) la jambe droite écorchée et la hanche droite contusionné. Le reste à l’air d’aller, je récupère le vélo quand les 2 gars arrivent,  ils me demandent si ça va, "ça va",  "vu t’on vélo on s’ait dit que tu arrivais trop vite ou que tu étais très fort", « heu non trop vite ».
Je contrôle le vélo, la fourche a talonné sèchement et le système anti-croisement sur le dessus du cadre a cassé ?!!  les manettes de freins ont tournées (elles ne sont jamais bloquées exprès) . Pendant ma petite séance bricolage, trois gars avec des vélos à gros débattements et protections vont passer à bloque les dalles, impressionnants, comme quoi ça passe :-) (c'est mieux quant-on connait)

Après ces émotions je  vais reprendre le parcours plus tranquillement  jusqu’au ravito. Jusqu’à présent le cardio est bien et les jambes correctes, à part ma cuisse droite qui a souffert dans la chute. Au Ravito je discute avec un local (un master aussi) qui roule sur un Scott 26’’ monté en XX1,  on échange un peu nos impressions,  surtout les miennes. Il me confirme qu’il avait mis un certain temps quand il était arrivé de sa Bretagne natale. Nous repartons ensemble, wouah le "petit" breton a du potentiel,  je m’accroche,  ces trajectoires sont propres,  là où je m’emplois pour passer lui passe en souplesse,  seul avantage c’est sur le roulant ou je le recolle et dans les descentes ou je n'ai aucun mal à lui coller la roue,  qui me vaudra « Je croyais que tu avais des problèmes » rictus.  Il ouvre la trace et donne le rythme,  j'ai les jambes un peu dure suite à ma dernière sortie route et le bougre il appui sur les pédales, des que ça grimpe dans les sentes caillouteuses, je le vois s’éloigner. A  3 ou 4 reprises je vais même bloquer sur ces foutus cailloux, impossible de donner du rythme, le 29’’ ?!!,  et verser de tout mon long dans cette végétation peu hospitalière, put... de cales.
Dans cette seconde partie, nous allons traverser à plusieurs reprises des petits guets qui vont nous refroidir les guibolles, certainement plus agréable lorsque le soleil brille,  mais ces traversés de ruisseaux étaient souvent précédés de descentes tournicotantes.  Les parties communes  avec les autres parcours ont peu d’intérêt, se sont souvent des pistes assez larges, roulantes sur les hauteurs et plus ou moins cassantes quant ça monte ou quant ça descend. 
Après une tentative de dépassement avortée par un "blockpass" de mon breton, nous arrivons au second ravito avec38 klm au compteur, Olivier, c'est le prénom du breton,  m’informe que la fin est gentillette, car tous les parcours se rejoignent et forcement ça va bouchonner un peu.  Après un petit ravitaillement nous repartons sur le même rythme,  une seule petite boucle ludo-technique pour le 45 ponctuée par une dernière descente via un single/ pierriers usant pour les avant-bras, viendra égayer cette fin de rando, effectivement ça bouchonne dans les derniers singles, mais en y réfléchissant bien leur parcours familiale c’est plutôt du copieux pour y mettre madame et les enfants « c’est le SUD » .  Finale en roue libre, y a du monde sur la trace, le ciel se charge par l’ouest, ça va tomber.  Nous revoilà au-dessus du Village par le flanc sud, dernière gâterie, je devrais dire débâcle,  une dernière  descente de 100m entre des arbres,  petit arrêt pour regarder le spectacle,  des vélos partout, une nana qui engeule son  mari, un gamin qui balance son vélo, je pense que l’organisation aurait pu éviter de faire passer le 25 la dedans.
Retour au parking après 3h02 de roulage pour 45 klm et 980 D+, une rando de sudiste pour bouffer du cailloux , épargnée par la pluie. Cette édition était, d’après les dires, moins dure que les années précédentes suite aux plaintes de certains participants (trop dure, pfff) et au faite que les secteurs ludo-techniques du  sud vers Puget-sur-Argens leurs ont été refusés, dommage pour le technique,  mais j’en garderais un bon souvenir et quelques blessures, les jambes écorchées, un ongle retourné et un hématome su la hanche droite, du classique.
Un petit verre de rosé et un sandwich pâté  en compagnie d’Olivier (merci à lui pour la balade) avant de retourner à la voiture.
De retour sur Cavalaire, en arrivant vers Sainte-Maxime la pluie va commencer à tomber pour  ne plus s’arrêter avant la nuit.


vendredi 17 avril 2015

Boucle Cavalaire/Mer - Collobrières - Cogolin

Cette sortie était initialement prévue jeudi, mais le temps  très nuageux , les hauteurs de l’arrière-pays varois avaient la tête dans les nuages, et les risques d’averses annoncés, m'avait fait reporter celle-ci au Vendredi,  malgré une nuit pluvieuse annoncée par la météo . Au réveil, le temps est encore bien nuageux, la terrasse et  les routes sont encore humides, signe que la pluie n'a cessé de tomber que depuis peu,  mais la tendance est à l'amélioration, le plafond est moins bas ce matin. Je vais prendre mon temps et partir vers les 9h30.

Au programme, une boucle Cavalaire/Mer – Collobrières – Cogolin , un classique qui reprend le parcours aller de mardi. Les manchettes sont de mises et la veste de pluie prêt à servir, la 1er descente me refroidit jusqu’aux os, j’aurais dû prendre mon coupe-vent, la traversé de Cavalaire se fait tranquille avant d’attaquer la monté du Datier, le froid se fait moins sentir. Les Hauteurs de l’arrière pays sont encore bien chargées, mais la couche nuageuse au dessus de la mer  à l’air de s’atténuer au fil des kilomètres. Arrivé au Lavandou , j’aurais même le droit à un rayon de soleil avant d’attaquer la montée sur Bormes-les-Mimosas, montée que je vais faire au train avec des jambes qui ont l’air d’être un peu plus vigoureuses. La seconde montée vers le col de Babaou se fera au même rythme avec des jambes pas trop mal, mais toujours sous un temps chargés et une température relativement douce.  Arrivé au col je vérifie si le chrono  est à la hauteur des sensations, ben faut croire que non,  12’’ de mieux que mardi, comme quoi, il y a les sensations et le chrono. Petit ravito, avant de plonger dans la descente vers Collobrières, la route est humide, elle est exposée au nord et traverse des forêts de chênes lièges, certains passages sont carrément verdis par les mousses, pas de chrono aujourd’hui, prudence.
Arrivé à Collobrières, capitale des Maures, petite photo de la place avant d’attaquer la montée suivante vers les col de Capelude. Dans cette vallée humide et verdoyante la température est assez fraiche et le soleil tarde à pointer le bout de son nez. J’entame la montée à un rythme de 16/18 klm/h,  le cardio est stable entre 150 et 160 et les jambes résistent bien aux longues séances de charge. Comme toutes les bonnes choses ont une fin, entre le col de Capelude  et celui de Tallelude  je vais ressentir une pointe de sciatique dans la fesses gauche qui commencera  à m’enquiloser le mollet gauche, « c’était trop beau »


Arrivé sur les hauteurs, j’arrive sur un secteur  exposé sud, au loin on peut voir le golf de
Saint-tropez encore embrumé, 










La route a séchée sous l’effet des premiers rayons de soleil, j’aurais moins froid pour commencer la longue descente vers Cogolin, 13 klm mené tambour battant entre 45/50 klm/h avec des pointes à plus de 60 klm/h.
J’adore l’adrénaline que procurent ces descentes à pleine vitesse ou tu enchaines les virages au fil du rasoir, frôlant les balustrades à droite (Attention, la marche est haute à certain endroit) ou la parois rocheuse. 




Arrivé à Cogolin le soleil brille franchement et le ciel est quasiment dégagé au-dessus de la mer, retour sur La-croix-Valmer avec son faux plat montant pas si facile en fin de sortie, mais  ma sciatique a disparu et je ne suis pas trop entamé, quelques coups de pédales pour rejoindre Cavalaire et mon chez moi en empruntant une put….. de côte à plus de 10% qui finit par te péter les jambes

Fin de la sortie : 91 klm en 3h28   pour 1680 de D+
Prochaine sortie Dimanche  en VTT : Rando du Muy

mardi 14 avril 2015

A/R Cavalaire - Col de Babaou

Après une journée de récupération, je reprend mon vélo de route pour une petite sortie de contrôle. Ca sera un aller retour Cavalaire - col de Babaou par la route côtière. Départ tardif sur les cout des 10h00, le thermomètre affiche déjà 20° mais le soleil est légèrement filtré par un voile nuageux. Après la traversé de Cavalaire, j'entame la grimpette du Datier, celle-la à froid  (3 klm au compteur) je la trouve pénible, je monte tout en souplesse en prenant soin de ne pas faire exploser le cardio. Ca va passer tranquille. sans-suit un enchaînement de toboggan pour rejoindre Le Lavandou par la route côtière.  Sortie du Lavandou direction Bormes-les-Mimosas, j’entame la montée à un rythme moyen 17/18 klm/h en me gardant bien de trop faire monter la cardio, un gars me dépasse, je tente de prendre sa roue, en vain,  impossible de changer de rythme. A la sortie de Bormes, la pente s'accentue un peu pour rejoindre le col de Cago-Ven, il faut appuyer un peu plus sur les pédales, le cardio grimpe un peu mais reste sous contrôle, tout va bien. En fin de montée je vois à 100m le gars qui m'a déposé. Je bascule et dans la petite descente je le rejoins, il roule sur un magnifique Look équipé de sublimes roues Zipp.
Au croisement de la RN avant la monté vers le Col de Babaou, le gars s'arrête pour boire, j'entame directe la monté en gardant un rythme souple, en travaillant mon pédalage. Cardio maîtrisé et toujours aucune douleur aux jambes, bien.  Après un départ tranquille à 4 %, la pente s’élève un peu, il faut appuyer un peu plus sur les pédales, mais je sent que les jambes n'ont pas de jus, fait ch...  Sans que je l'entende venir, alors que je venais de dépasser 4 ou 5 gars, l'homme au Look me dépasse avec au moins 3 ou 4 klm de delta, je me mets en danseuse et essaye de prendre sa roue, le cœur monte, je me rassois j'ai combler le trou, mais les jambes se durcissent, le bougre y lâche rien, ce n'était pas de l’esbroufe, je le vois filer à des vitesses qui me sont totalement inconnues sur de telles pourcentages. Je reprend mon 'petit' rythme pour finir la grimpette jusqu'au col. Arrivé en haut je mange une petite barre en contemplant la presqu’île de Gien et les Iles Porqueroles, Je papote avec un vetetiste de Grenoble rattrapé dans la monté, qui prendra le GR pour redescendre sur le Lavandou. Je fais demi-tour et reprend la route en sens contraire, si dans les montées je suis un peu dans le dur, dans les descentes, faites de la place, fidèle à mon habitude ça sera au taquet en rattrapant bon nombre de cyclistes voir de voitures. Retour sur Cavalaire par la  route côtière, le vent d'est a bien durci les petites difficultés mais les jambes ont encore de la tenue et je me sent plutôt bien et pas mal au dos, retour à la maison avec 78 klm pour 2h56 de roulage et 1209m de D+.  La prochaine sortie ont va attaquer les chose sérieuses.

dimanche 12 avril 2015

Roc Trespouzien 2015

Me voilà de retour à Cahors pour ma seconde participation au Roc Trespouzien, cette année c’est l’hécatombe dans le groupe entre les problèmes de santé, le boulot et les problèmes personnels je suis seul en compagnie de Mary et Jean-Marc toujours au rendez-vous, de leur côté leurs amis toulousains ont déclinés le rendez-vous faute de nounous. Nous serons donc trois.
Pour ma part se sera un révélateur de mon état de forme, j’ai moitié moins roulé que l’année dernière à cause du boulot et d’une cruralgie qui me pourrie la vie depuis le mois de février. Seul avantage cette année, j’ai troqué mon Nerve de 12kg500 pour mon Lux CF à 10kg700 utilisé sur la Granit’montana
Ce genre de balade commence toujours par un petit resto la veille au soir, ça sera le Bergougnou comme l’année dernière, un menu de qualité au prix serré et une bonne bouteille,  Mary et JM avalerons leur repas à une vitesse vertigineuse, faut dire qu’ils sont arrivés en début d’après-midi et fidèle à leurs  habitudes  ont été se dérouiller les jambes avec pas grand-chose dans le ventre, en reprenant une partie de la trace du Roc Cadurcien   900 de D+ en une trentaine de kilomètres.  Après ce repas, nous rentrons à notre hôtel et nous nous donnons rendez-vous aux inscriptions vers 7h30 pour un décollage à 8h00.
Je mets le réveil à 6h00, pour charger la voiture avant d’aller déjeuner, j’arrive à 6h30 au P’tit dej  la salle est déjà bien remplie,  il y a une compétition de Gym et l’hôtel est quasiment plein. Ca va durer un peu plus que prévu, heureusement j’avais payé la veille. 7h10 je démarre, à peine partie un sms de Mary, « on est sur place depuis 10mn » Oupss, il me faut 20 mn pour rejoindre Trespoux depuis Cahors. Arrivé au parking 7h35, je finis de m’habiller, vérifie le vélo et me voilà partie aux inscriptions. Mary et JM m’attendent en papotant avec quelques connaissances, je rempli le bulletin,  et prend ma plaque après avoir lâché un petit billet de 10€.
Départ,  le ciel est dégagé, un peu frais, mais la journée s’annonce magnifique. Nous partons avec 4 gars de Lardy ,  le départ est différent cette année, on plonge directement dans une combe, pour attaquer notre premier single tournicotant autour des arbres, la température est fraiche aux alentours de 5°, et aucun raidar pour l’instant, ça laisse le temps à l’organisme de monter en température.
Dès les premiers tourniquets, j’enquille derrière les gars de Lardy ,  JM et Mary préférant rouler plus cool, Mary doit retrouver  confiance en elle après ces chutes et ses problèmes de dos (bienvenue au club).  En ce début de parcours le rythme est bon mais tout va bien, le cardio ne sait pas envoler, normale JP n’est pas là, pas de mal au dos, ni aux jambes. Un des gars de Lardy bouchonne un peu, il est en surrégime, un énième pif paf entre les arbres lui sera fatal, il finira sa course dans un arbre en tapant assez fort, mais se relèvera sans bobo.


Les singles s’enchaînent entrecoupés de quelques petites grimpettes sur les coteaux pour trouver des traces venus d’ailleurs, devers à gogo et pierres fuyantes sont aux programmes de cette matinée, Magnifique.











et les petits éboulis (ancien mur de pierres) qui font la spécificité de la région,  des singles tracés uniquement pour le Roc, nous roulons sur des traces quasiment invisibles, l'épais tapis de feuilles recouvrant des cailloux fuyants rendant certains secteur assez éprouvant.







Grosse pensée à ce moment-là pour tous les copains (Bast, JP, Seb, Benoit, Alain) présents l’année dernière).
  photos souvenir 2014

Tout va bien, à part peut-être ma fourche SID XX WC qui sort de révision et qui ne marche pas bien,  on dirait une Fox Teralogic. Au gré d’un petit virage en devers insignifiant, ma roue avant se dérobe sur les cailloux fuyant et me projette sur un arbre qui vient de traverser la trace, un pète au casque,  encore un, et deux doigts amoché à la main gauche, je vais pisser le sang jusqu’au premier ravito. Comme dirais JP, ca me rappel quelque chose :)
Au bout de 18 klm, j’arrive au premier ravito, on est une vingtaine, jusqu’à présent les sensations sont bonnes à part ma main ensanglanté. Je vais voir l’organisation et leur demande si ils ont une trousse médicale,  réponse positive, l’année dernière je m’étais éclaté le genou et ils n’avaient rien prévus, je l’avais signalé et cette année l’organisation a prévu une trousse (Bravo) mais en plus, cerise sur le gâteau une jeune élève  infirmière EXTREMENT charmante s’occupera de mes petits bobos  avec un large sourire……..
Après 15mn d’arrêt pour me soigner, manger et vérifier la fourche (je ne comprends rien, qu’es qua foutu le mécano ?!!), je ne vois toujours pas JM et Mary arriver, diantre que font-ils ?  Arrive Yves un autre blogger fou et ces potes toulousains, je le salut et lui demande si il les a croisé, il me dit que oui et qu’ils ne devraient pas tarder, j’attends encore quelques minutes mais rien, je décide donc repartir. Sur cette seconde partie nous roulons sur des parties empruntées l’année dernières sur les singles en balcon avec tous les murets à passer,  quelques belles descentes vont venir entrecouper ces singles tantôt du type pierriers fuyant sur collines arides, tantôt en plongeant vers le fond des combes en slalomant entre les arbres (nouveau) sur un terrain terreux mais toujours aussi sec. Même si la fourche ne marche pas nikel tout passe les doigts dans le nez.
Aux alentours du 35eme kilomètres les choses vont se gâter, après une énième grimpette à flanc de colline, la température a bien montée, mais aucun coup de chaud ressenti,  mon cardiaque va littéralement péter,  mes pulses dépassent les 190, et ça cogne un peu dans ma poitrine,  en cinq minutes je suis passé du « tout est sous contrôle »  à « y a danger » impossible de passer les quelques petits raidillons qui se présenterons à moi, ça sera mode Pedibus. Double effet kissCool  un mal de jambe me scotche sur place,  des gars du 40/50  me redoublent sans que je sois capable de les suivre. Le moral en prend un coup et la perspective de la granit’ 2015 s’assombrie, comme rien n’arrive seul, un craquement se fait entendre, mon boitier de pédalier est en train de rendre l’âme, j’aurais dû le changer celui –là. Arrivé au second ravito après 38klm , je me pose, le cardiaque est retombé, je m’alimente et regarde la possibilité d’écourter. J’enchaine sur 15 jours intensifs et je n’ai pas envie de prendre de risque, surtout que je suis seul et je dois reprendre la route vers le pays Varois.  Après 10mn d’arrêt  toujours pas de Mary ni de JM, je repars avec un groupe qui parlent également de finir sur le 50.  Je me joins à eux,  le cardio est  stable et je recommence à pouvoir grimper, sauf quand les raidars  sont bien pentus, j’ai mal aux jambes rien à faire,  je  profite quand même des quelques derniers singles et traces en balcons et des deux ou trois descentes ou je vais lâcher mes acolytes du moment. L’arrivés approche le boitier craque de plus en plus, le cœur est stable mais les jambes sont molles, j’ai bien fait de ne pas insister sur le 63 Klm.
Retour sur Trespoux, je file remercier l’organisation pour ces magnifiques traces, pour la trousse de secours aux ravito. Je rejoins le parking, me lave un peu et repart  vers le Var sans attendre en laissant Mary et JM finir leur parcours.
Résultat : Un 63 klm écourté en 52 klm pour 1300m de D+,  j’ai bien aimé le début de cette édition avec les singles dans les combes, toutes les descentes passées sur le vélo,  beaucoup de plaisirs malgré mais petits soucis
Souhait pour le Roc 2016 : un Mixte de 2014 et 2015, avec tous les potes  

Un petit lien vers une superbe vidéo des voisins de "Cours VTT"

Remerciement à l’organisation, au top,  et des parcours ludo-technique pile-poils