Dans la semaine après avoir emmené mon VTT chez un bouclard
de Cogolin pour remplacer mon boitier, qui au passage n’avait rien, s’était simplement
mon pédalier qui était desserré et ma pédale droite qui elle présente un signe
de faiblesse au niveau du roulement (pourtant solide les XT), je suis tombé sur une pub pour une rando dominicale
sur la commune du Muy. Cette rando à
bonne réputation, singles et passages techniques, chouette, une sortie VTT pour alterner avec mes sorties routes. Samedi soir les prévisions
sont pas très bonnes, certaine chaines annoncent de la pluie toute la journée
et d’autre à partir de l’après-midi. Réveil à 6h10, le ciel est nuageux mais pas de pluie,
7h00
je prends la direction du Muy , le temps à l’air de se tenir, arrivé au parking
à 7h45. Le parking est encore vide une trentaine de véhicules, je vais m’inscrire, les
organisateurs annoncent de nouveau parcours, certains secteurs leurs ont
été refusés, rouler dans les Maures est de plus en plus difficile (Parc Natura
2000) et le nombre de participants est limité à 500, je récupère ma plaque et retourne
me préparer.
Depart 8h00, on traverse une partie du village puis la première grimpette par une piste assez large, la pente est soft mais les cailloux roulants ajoutent à la difficulté et fond monté la cardio (j’aime pô). Nous surplombons maintenant le village, le temps est nuageux mais pas menaçant, nous roulons maintenant dans les Causses, une odeur de thym sauvage vous remonte aux narines, sympa. Nous enchainons des montées et descentes sur des pistes assez étroites, avec beaucoup de cailloux, le 29’’ fait merveille, tant que l’on peut garder le rythme.
Quelques singles en sous-bois viennent égayer le parcours lorsque l’on redescend au fond des combes. Les boucles spécifiques du 45klm sont beaucoup plus raides et techniques, des petites sentes montantes qui tournicotent ou les aubépines vous arrachent les jambes et des cailloux fuyants vous font déraper, je n’ai pas fait 10 bornes et je me suis déjà étaler 2 fois dans la végétation peu encline à vous accueillir tel un oreiller, put… que ça pique. Mon manque d’habitude de rouler sur ce type de terrain, me met en difficulté, mauvais rythme, trajectoire aléatoire, et cette saloperie de pédale droite qui décale pas, je sens que cela va être le jour des gamelles, les descentes qu’en-t-a elles ne sont pas ultra-tehnique, mais ça tabasse fort, on roule souvent sur des gros cailloux et la lecture de la trajectoire est primordiale. Justement, vers le klm 11, après avoir grimpé une sente bien ardue, enchaîné sur un single tournicotant sous forme de mini toboggan très sympa, se présente une belle descente, des dalles, des cailloux qui roulent, je baisse légèrement la selle et go, la vitesse augmente, je soigne ma trajectoire, 100mm sur ce type de terrain c’est peu, ça tabasse dans tous les sens, l’arrière fait des embardé, ouah, il faut garder du rythme pour ne pas trop subir, je rattrape deux gars, oups j’arrive telle une bombe sur l’obstacle de la journée, un petit enchaînement de dalles glissantes assez pentues entrecoupés de crevasse dues aux ruissellements des eaux, ou se trouvent enchevêtrés des cailloux et des bouts de bois, je freine (tente) mais trop tard, la première passe mais ma trajectoire n’est pas bonne, j’attaque la deuxième ma roue arrière tombe dans la crevasse, un gros coup de raquette me renvoi violemment le vélo sur la droite, en pleine perdition, gros choc ma roue avant tape je ne sais pas trop quoi, je me fais désarçonner et passe par-dessus le vélo pour m’écraser comme une m…. . Je me relève un peu hagard, la main droite en sang (pas de jalouses avec la gauche à Trespou) la jambe droite écorchée et la hanche droite contusionné. Le reste à l’air d’aller, je récupère le vélo quand les 2 gars arrivent, ils me demandent si ça va, "ça va", "vu t’on vélo on s’ait dit que tu arrivais trop vite ou que tu étais très fort", « heu non trop vite ».
Depart 8h00, on traverse une partie du village puis la première grimpette par une piste assez large, la pente est soft mais les cailloux roulants ajoutent à la difficulté et fond monté la cardio (j’aime pô). Nous surplombons maintenant le village, le temps est nuageux mais pas menaçant, nous roulons maintenant dans les Causses, une odeur de thym sauvage vous remonte aux narines, sympa. Nous enchainons des montées et descentes sur des pistes assez étroites, avec beaucoup de cailloux, le 29’’ fait merveille, tant que l’on peut garder le rythme.
Quelques singles en sous-bois viennent égayer le parcours lorsque l’on redescend au fond des combes. Les boucles spécifiques du 45klm sont beaucoup plus raides et techniques, des petites sentes montantes qui tournicotent ou les aubépines vous arrachent les jambes et des cailloux fuyants vous font déraper, je n’ai pas fait 10 bornes et je me suis déjà étaler 2 fois dans la végétation peu encline à vous accueillir tel un oreiller, put… que ça pique. Mon manque d’habitude de rouler sur ce type de terrain, me met en difficulté, mauvais rythme, trajectoire aléatoire, et cette saloperie de pédale droite qui décale pas, je sens que cela va être le jour des gamelles, les descentes qu’en-t-a elles ne sont pas ultra-tehnique, mais ça tabasse fort, on roule souvent sur des gros cailloux et la lecture de la trajectoire est primordiale. Justement, vers le klm 11, après avoir grimpé une sente bien ardue, enchaîné sur un single tournicotant sous forme de mini toboggan très sympa, se présente une belle descente, des dalles, des cailloux qui roulent, je baisse légèrement la selle et go, la vitesse augmente, je soigne ma trajectoire, 100mm sur ce type de terrain c’est peu, ça tabasse dans tous les sens, l’arrière fait des embardé, ouah, il faut garder du rythme pour ne pas trop subir, je rattrape deux gars, oups j’arrive telle une bombe sur l’obstacle de la journée, un petit enchaînement de dalles glissantes assez pentues entrecoupés de crevasse dues aux ruissellements des eaux, ou se trouvent enchevêtrés des cailloux et des bouts de bois, je freine (tente) mais trop tard, la première passe mais ma trajectoire n’est pas bonne, j’attaque la deuxième ma roue arrière tombe dans la crevasse, un gros coup de raquette me renvoi violemment le vélo sur la droite, en pleine perdition, gros choc ma roue avant tape je ne sais pas trop quoi, je me fais désarçonner et passe par-dessus le vélo pour m’écraser comme une m…. . Je me relève un peu hagard, la main droite en sang (pas de jalouses avec la gauche à Trespou) la jambe droite écorchée et la hanche droite contusionné. Le reste à l’air d’aller, je récupère le vélo quand les 2 gars arrivent, ils me demandent si ça va, "ça va", "vu t’on vélo on s’ait dit que tu arrivais trop vite ou que tu étais très fort", « heu non trop vite ».
Après ces émotions je vais reprendre le parcours plus tranquillement jusqu’au ravito. Jusqu’à présent le cardio est bien et les jambes correctes, à part ma cuisse droite qui a souffert dans la chute. Au Ravito je discute avec un local (un master aussi) qui roule sur un Scott 26’’ monté en XX1, on échange un peu nos impressions, surtout les miennes. Il me confirme qu’il avait mis un certain temps quand il était arrivé de sa Bretagne natale. Nous repartons ensemble, wouah le "petit" breton a du potentiel, je m’accroche, ces trajectoires sont propres, là où je m’emplois pour passer lui passe en souplesse, seul avantage c’est sur le roulant ou je le recolle et dans les descentes ou je n'ai aucun mal à lui coller la roue, qui me vaudra « Je croyais que tu avais des problèmes » rictus. Il ouvre la trace et donne le rythme, j'ai les jambes un peu dure suite à ma dernière sortie route et le bougre il appui sur les pédales, des que ça grimpe dans les sentes caillouteuses, je le vois s’éloigner. A 3 ou 4 reprises je vais même bloquer sur ces foutus cailloux, impossible de donner du rythme, le 29’’ ?!!, et verser de tout mon long dans cette végétation peu hospitalière, put... de cales.
Dans cette seconde partie, nous allons traverser à plusieurs
reprises des petits guets qui vont nous refroidir les guibolles, certainement
plus agréable lorsque le soleil brille,
mais ces traversés de ruisseaux étaient souvent précédés de descentes tournicotantes. Les parties communes avec les autres parcours ont peu d’intérêt, se sont souvent des pistes assez larges,
roulantes sur les hauteurs et plus ou moins cassantes quant ça monte ou quant ça descend.
Après une tentative de dépassement avortée par un "blockpass" de mon breton, nous arrivons au second ravito avec38 klm au compteur, Olivier, c'est le prénom du breton, m’informe que la fin est gentillette, car tous les parcours se rejoignent et forcement ça va bouchonner un peu.
Après un petit ravitaillement nous repartons sur le même rythme, une seule petite boucle ludo-technique pour
le 45 ponctuée par une dernière descente via un single/ pierriers usant pour les avant-bras,
viendra égayer cette fin de rando, effectivement ça bouchonne dans les derniers
singles, mais en y réfléchissant bien leur parcours familiale c’est plutôt du
copieux pour y mettre madame et les enfants « c’est le SUD » . Finale en roue libre, y a du monde sur la trace, le ciel se charge par l’ouest,
ça va tomber. Nous revoilà au-dessus du
Village par le flanc sud, dernière gâterie, je devrais dire débâcle, une dernière descente de 100m
entre des arbres, petit arrêt pour
regarder le spectacle, des vélos
partout, une nana
qui engeule son mari, un gamin qui
balance son vélo, je pense que l’organisation
aurait pu éviter de faire passer le 25 la dedans.
Retour au parking après 3h02 de roulage pour 45 klm et 980
D+, une rando de sudiste pour bouffer du cailloux , épargnée par la pluie. Cette édition était, d’après les dires, moins dure que les
années précédentes suite aux plaintes de certains participants (trop dure, pfff) et au faite que les secteurs ludo-techniques du sud vers Puget-sur-Argens leurs ont été
refusés, dommage pour le technique, mais j’en garderais un bon souvenir et
quelques blessures, les jambes écorchées, un ongle retourné et un hématome su la hanche droite, du classique.
Un petit verre de rosé et un sandwich pâté en compagnie d’Olivier (merci à lui pour la balade) avant de retourner à
la voiture.
De retour sur Cavalaire, en arrivant vers Sainte-Maxime la pluie va commencer à tomber pour ne plus s’arrêter avant la nuit.
De retour sur Cavalaire, en arrivant vers Sainte-Maxime la pluie va commencer à tomber pour ne plus s’arrêter avant la nuit.
Ah ben zut, même pas de camera pour filmer ta cabriole, pourtant on l'imagine bien , super CR , on s'y croirait
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