vendredi 17 avril 2015

Boucle Cavalaire/Mer - Collobrières - Cogolin

Cette sortie était initialement prévue jeudi, mais le temps  très nuageux , les hauteurs de l’arrière-pays varois avaient la tête dans les nuages, et les risques d’averses annoncés, m'avait fait reporter celle-ci au Vendredi,  malgré une nuit pluvieuse annoncée par la météo . Au réveil, le temps est encore bien nuageux, la terrasse et  les routes sont encore humides, signe que la pluie n'a cessé de tomber que depuis peu,  mais la tendance est à l'amélioration, le plafond est moins bas ce matin. Je vais prendre mon temps et partir vers les 9h30.

Au programme, une boucle Cavalaire/Mer – Collobrières – Cogolin , un classique qui reprend le parcours aller de mardi. Les manchettes sont de mises et la veste de pluie prêt à servir, la 1er descente me refroidit jusqu’aux os, j’aurais dû prendre mon coupe-vent, la traversé de Cavalaire se fait tranquille avant d’attaquer la monté du Datier, le froid se fait moins sentir. Les Hauteurs de l’arrière pays sont encore bien chargées, mais la couche nuageuse au dessus de la mer  à l’air de s’atténuer au fil des kilomètres. Arrivé au Lavandou , j’aurais même le droit à un rayon de soleil avant d’attaquer la montée sur Bormes-les-Mimosas, montée que je vais faire au train avec des jambes qui ont l’air d’être un peu plus vigoureuses. La seconde montée vers le col de Babaou se fera au même rythme avec des jambes pas trop mal, mais toujours sous un temps chargés et une température relativement douce.  Arrivé au col je vérifie si le chrono  est à la hauteur des sensations, ben faut croire que non,  12’’ de mieux que mardi, comme quoi, il y a les sensations et le chrono. Petit ravito, avant de plonger dans la descente vers Collobrières, la route est humide, elle est exposée au nord et traverse des forêts de chênes lièges, certains passages sont carrément verdis par les mousses, pas de chrono aujourd’hui, prudence.
Arrivé à Collobrières, capitale des Maures, petite photo de la place avant d’attaquer la montée suivante vers les col de Capelude. Dans cette vallée humide et verdoyante la température est assez fraiche et le soleil tarde à pointer le bout de son nez. J’entame la montée à un rythme de 16/18 klm/h,  le cardio est stable entre 150 et 160 et les jambes résistent bien aux longues séances de charge. Comme toutes les bonnes choses ont une fin, entre le col de Capelude  et celui de Tallelude  je vais ressentir une pointe de sciatique dans la fesses gauche qui commencera  à m’enquiloser le mollet gauche, « c’était trop beau »


Arrivé sur les hauteurs, j’arrive sur un secteur  exposé sud, au loin on peut voir le golf de
Saint-tropez encore embrumé, 










La route a séchée sous l’effet des premiers rayons de soleil, j’aurais moins froid pour commencer la longue descente vers Cogolin, 13 klm mené tambour battant entre 45/50 klm/h avec des pointes à plus de 60 klm/h.
J’adore l’adrénaline que procurent ces descentes à pleine vitesse ou tu enchaines les virages au fil du rasoir, frôlant les balustrades à droite (Attention, la marche est haute à certain endroit) ou la parois rocheuse. 




Arrivé à Cogolin le soleil brille franchement et le ciel est quasiment dégagé au-dessus de la mer, retour sur La-croix-Valmer avec son faux plat montant pas si facile en fin de sortie, mais  ma sciatique a disparu et je ne suis pas trop entamé, quelques coups de pédales pour rejoindre Cavalaire et mon chez moi en empruntant une put….. de côte à plus de 10% qui finit par te péter les jambes

Fin de la sortie : 91 klm en 3h28   pour 1680 de D+
Prochaine sortie Dimanche  en VTT : Rando du Muy

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