Mardi, une journée ensoleillé
est annoncée propice à une belle sortie sur les routes varoise. Je prévois une boucle d’environ 110 klm en reprenant comme base ma boucle de vendredi mais dans le
sens anti-horaire. Lever à 7h10 pour un départ à 8h30, le soleil est au
rendez-vous et thermomètre affiche délà 15°, j’avale mon
petit déjeuner avec la baie de Cavalaire comme toile de fond.
8h30, je mets les
oreillettes « play » aujourd'hui les Red Hot, c’est
parti, traversé de Cavalaire, direction La Croix-Valmer, l’arrivé
dans cette ville ce fait après
une petite grimpette de 2 klm qui permet
de s’échauffer, je roule en souplesse et fait tourner les
jambes, malgré les massages des deux
derniers jours j’ai mal aux jambes, ma
sortie VTT du dimanche m’a laissé des traces. Après la traversé de Cogolin je prends la direction de
Collobrières, Début d'une longue ascension de 13
klm qui se prend tambour battant quand on la prend dans l’autre sens. La route
s’élève doucement au travers des vignes, la température est idéale, je mouline
tranquille les ishios sont encore douloureux
et ma hanche droite tire un peu, au fur et à mesure de la progression la
pente augmente, je
garde un rythme de pédalage souple entre 80/90 rpm qui me permet de profiter du paysage
Arrivé au col de Taillude je plonge vers Collobrières, je rattrape un
gars dans la descente et lui laisse aucune chance de prendre ma roue, aujourd’hui je croise beaucoup de pelotons en
contre sens et il faut gueuler un peu
pour que les gars se pousse, arrivé en bas de la descente, flèche à
droite toute pour un aller/retour vers le col de la Fourche qui mène sur Notre Dame des Anges
et la ville de Gonfaron. Début de la
seconde ascension de la journée, 8 klm entre 5 et 8% , mes jambes sont maintenant opérationnelles et
le cardio OK. J’imprime un bon rythme et
ma fréquence de pédalage reste élevé, sans faiblir, les sensations
reviennent. Arrivé au croisement entre
Notre Dame et Gonfaron, je stop, j’ai fait la monté en 27mn36s à 14" de ma meilleur perf, je suis plutôt content.
Une petite photo, je grignotte une barre et retourne sur mes pas pour rejoindre
Collobrières. Je ne prend pas la boucle
par la route de Vaudreche qui monte vers Notre Dame, car celle-ci est mauvaise
et rajoute du D+ qui fait mal aux jambes et j’ai encore pas mal de bornes à
faire. Après une descente rondement menée, je traverse Collobrières envahis de
cyclotouristes, profitant des terrasses de café, ensoleillées. Après 3klm je rejoins le bas de l’ascension
vers le col du Babaou par le versant nord.
C’est repartis, on remet les cuisseaux en pression pour 6 klm, pas question de battre un record, l’objectif
est de travailler en résistance sur la durée. L’ascension sa fait à mon rythme,
la température est monteé d’un cran mais la traversé des bois composés de chênes-liège
est rafraîchissante, je vais doubler
quelques cyclistes plus ou moins en difficultés, à 100m
j’en vois un qui résiste bien, je finis par recoller pour me rendre
compte que c’est une femme qui est assise sur la selle, je temporise puis la
dépasse en la saluant, au bout de 400m
je me rend compte qu’elle est collée à ma roue,
à chaque sortie de virage j’appuie un peu plus fort, à chaque fois elle relance en danseuse et
reprend ma roue, à 2 ou 3 reprise elle va même venir à ma hauteur « Tu me lâcheras
pas garçon », nous sommes à 2 kilomètres
du col, je tombe une dent et appui un peu plus, rien à faire, je continue sur ce
rythme, au bout d’un kilomètre je me retourne plus personne ?!!! Arrivé en haut petite pause, pour manger un
peu, quelques minutes après arrive madame et un gars que j’avais doublé peu
avant de la rattraper, elle passe devant moi, me fait un petit signe de la main
et un sourire, avant de replonger directe dans la descente, sans s’arrêter, au
grand dam de son partenaire. Je pense qu’avec la facilité qu’elle avait à me
suivre elle me croquait tout cru, quand elle le voulait. Descente du col de Babaou que je connais par cœur,
dommage que la circulation ne soit pas fermée pour peter un score. Je me
souviens d’une grosse frayeur il y a 4 ou 5 ans, le dimanche cette route est
interdite aux cars trop de voitures et de cyclistes, un jour je me suis
retrouvé à l’entame d’un virage à droite sans visibilité, nez à nez avec un car
italien, imaginez ma surprise (voir frayeur), une voiture je passais, mais le
car lui prenait toute la largeur de la chaussée, freinage d’urgence, put… ca freine pas un
route, le vélo dans tous les sens, j’ai
fini le vélo en travers appuyé sur le
devant du car en gueulant comme un putois, sous les yeux médusés du conducteur
et de l’accompagnateur. En fait sur le coup on n’a pas peur, mais après il y a
le contrecoup, j’avais même écourté ma
sortie.
Bref, fin de la descente je prends à gauche par la nationale
direction La Môle pour rejoindre le col du Canadel par le versant nord. Cette partie est propice pour travailler la
force, tout sur la plaque, même si ça tape un peu dans les jambes avant la
dernière difficulté du jour. J'arrive à La Môle, traverse le village et arrivé à la hauteur du petit aérodrome (He JP pour aller faire des
sorties sur un WE), virage à droite début de la dernière gâterie de la journée,
6 klm pas des plus facile après 95 klm au compteur. Je croise un panneau « Route barrée à 6
Klm » ?!! Malgré les bornes la
montée va se faire sans problème, sauf le dernier kilomètre, tout à gauche, il
est dur celui-là et ça me tire dans le dos.
Dernière effort avant d’atteindre le col ou une magnifique vues s’offre à moi, la baie du Lavandou et les Iles de Porquerolles baignées par le soleil. Un nouveau panneau « Route Barrée », je m’engage sur la route et commence ma descente, au bout de 2 klm un monticule de terre rapporté barre la route ?!! je vois des traces de roues, mode cyclocross enclenché,
je continue la descente, à la sortie d’un virage à gauche en aveugle apparaît le pourquoi de la route barrée, un glissement de terrain à emporté la chaussée sur 40 mètres, je contourne l’obstacle en suivant les traces de roues mode cyclocross toujours, je continue ma descente, sur le kilomètres suivant je vais devoirs passé quelque butte de terres placé la pour éviter le passage ou dû à de mini- glissement de terrain.
Retour sur la route côtière qui surplombe la méditerranée (on
est loin des MIN de Rungis), pour un
retour sur Cavalaire par le col du Datier, les kilomètres commencent à se faire
sentir, traversé de la ville et le final 400m avec des passages à plus 10%,
dans le dur.
Arrivé 13h30, il fait
au moins 24° , superbe journée de vélo, 113,5klm pour 4h30 de roulage et près
de 1980m de D+, un seul regret ou sont les copains ?
Ca fait envie ces CR et les photos avec le ciel tout bleu
RépondreSupprimerA qui le dit tu, j'adore rouler dans cette région, ça serait encore mieux avec les potes
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